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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 12:14

Me revoilà pour un panier de manga bien garni. Au ménu des samouraïs sanglants, des cyborg en guerre, des kamikazes et pour un peu de douceur, on terminera avec un dessert pris à la Casetta dell'orso. Bref un panier très seinen.

 

Laissez vos impressions et vos conseil lectures ; )

 

 

Le Sabre de Shibito - T1 et 2 :

Voilà un seinen qui tâche ! Du sang, des têtes découpées, des membres arrachés, des marionettes d'os et de chair... Vous l'aurez compris, ce manga est plutôt gore. A ne pas mettre entre toutes les mains ! Si on aime le genre, c'est pas inintéressant. Mais commençons par le résumé.

 

Résumé:

Un apoticaire ambulant se trouve bien malgré lui attaché à Shibito Saezuki, le dernier décendant d'un clan décimé, mort puis ramenée à la vie par son père grâce à la magie noire. Kinzô, l'apoticaire, se voit chargé de la lourde tache d'enseigner à Shibito la vie dans un monde qu'il a quité 100 ans plus tôt. Mais Shibito n'a pas encore retrouvé toute son humanité et, pour l'heure, il n'est qu'un redoutable guerrier tuant tout ce qui se trouve sur son chemin, menaçant même le pauvre Kinzô. Une rencontre va éveiller quelque chose en lui. Retrouverai-t-il son humanité ?

 

Mon avis :

Comme je le disais plus haut, on a là un manga plutôt sanglant, aucun détail ne nous est épargné, j'en ai parfois grimassé de dégoût. Pourtant l'ambiantation en pleine guerre féodale est sympa. De même, le mystère qui plane autour de Shibito donne envie de poursuivre la lecture et découvrir ce qu'il va devenir. Un manga pas extraordinaire mais avec lequel j'ai passe un bon moment. Je m'attendais à franchement pire !

Côté dessin, le style m'a rappelé celui de Tôme Kai dans Kuro gane.

 

sabre_shibito_01.jpg

Le Sabre de Shibito

Titre VO : しびとの剣

Dessin : Missile Kakurai

Scénario : Hideyuki Kikuchi

2002

Type : seinen

Genre : aventure, fantastique, samouraïs

Editeur VO : Getôsha

Editeur VF : 12 bis

Nombre de volumes : 8 (términé) Commercialisation stoppée

 

 

 

 

 

Metal Brain 109 - T1 et 3

Pas de bol, sur une série en 3 tomes, il m'en manque un T_T    

 

Résumé :

Dans un futur où les cyborgs sont aussi nombreux que les humains, ceux-ci ont prix les armes pour gagner leur liberté. Alors que Gun se promène à Freeland avec ses parents une attaque de cyborgs     eclate et il se retrouve pris entre deux feux. La famille de Gun se retrouve alors au premier plan d'une guerre opposant les humains au front de libération des cyborgs : le metal brain. Un conflit dans le quel les cyborgs feront plus preuve de plus d'humanité que les hommes.

 

Mon avis:

Et ben, moi j'ai bien aimé ! Bon, il me manque le tome du milieu et c'est bien dommage, surtout qu'à cause de cela j'ai bien moins accroché à la conclusion, même si j'ai réussi à suivre le cours de l'histoire.

C'est bien dessiné. Un dessin classique et pas particulièrement original rappelant celui de Hôjô Tsukasa, mais très bien réalisé, surtout dans le tome 1 où l'auteur s'applique plus. Certaines plance du troisième tome m'ont paru baclé, le dessin y est moins chiadé, plus stylisé.

Quant à l'histoire, elle n'est pas spécialement originale, surtout pour les adepte de la SF en tout genre (un de mes péché mignons) mais le scénario est bien mené. La guerre opposant les cyborgs     aux humain est chergé d'une bonne intensité dramatique et émotionnelle avec des cyborgs qui se montrent bien souvant plus humains que les hommes qu'il combattent. Certaines scénes sont particulièrement percutante come par exemple le père de Gun qui tue sous les yeux de son fils le cyborg qui vient tout juste de sauver la vie de Gun.

Les scénes d'humour sont assez grottesque et pas particulièrement réussies mais ont le mérite de détendre un peu l'atmosphère. Comme toujours dans la SF on a en fond une critique de la société, bien que cela reste assez superficiel.

Sur Manga News, le premier tome a réçu des critiques très vives que je ne partage pas. Si ce n'est pas un chef d'oeuvre, je trouve que ce tritre ne mérite pas d'être ainsi dénigré. J'ai lu bien pire et ayant reçu un bien meilleur accueil (cf Akyhabara@deep dont je vous ai parlé dans  Petit panier de manga (4), là franchement c'était à gerber, et je suis plutôt bon public !).

Bref, un 'tit mahwa qui se laisse très bien lire, pour les adeptes du cyber-punk.

 

- Nous autres, les robots, nous ne nous intéressons pas à l'argent. Si jamais les humains nous surprennent à en faire usage, nous sommes bons pour l'exécution.

- Mais pourquoi ?

- Parce que c'est la seule chose au monde qui peut rendre l'homme dépendant. Les humains règnent en maître sur tout, y compris les cyborgs. Mais ils restent malgré tout esclaves de l'argent.

 

metal_brain_01.jpg

Metal brain 109

Auteur : Kim Jun Bum

2002

Type : Sonyun manhwa

Genre : SF, action

Editeur VF : Tokebi

Nombre de volumes : 3 (terminé, /!\ commercialisation stoppée)

 

 

 

 

 

 

Zéro pour l'éternité - T1 :

On passe aux choses sérieuses avec un manga qui parle histoire contemporaine, et plus précisément de la deuxième guerre mondiale et des kamikazes, ces soldat japonais qui se lançaient dans des attaques suicides à la fin de la deuxième guerre.

 

Résumé :

Kentarô Saeki est un jeune désoeuvré. Sa soeur, lui propose un travail bien étrange : enquetter sur leur grand-père mort durant la deuxième guerre mondiale comme kamikaze.

 

Mon avis :

Un premier album très réussi. Un dessin classic, pas franchement remarcable, mais bien exécuté. Une histoire qui se met petit à petit en place fesant le lien entre la génération actuelle et celle du grand-père qui a vécu la guerre. A travers leur recherches , frère et soeur veulent mieux comprendre leur grand-père, et, par extention, comprendre quelles étaient les motivations des kamikaze. L'entrée en matière est progressive, on en apprends un peu sur le grand-père mais plus sur l'un des ses camarades, soldat dans la même unité. On en apprends plus sur le contexte de la vie quotidienne dans le Japon des années 30 40. C'est intéressant et agréable à lire, même si, artistiquement le manga n'a rien d'extraordinaire.

 

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Zéro pour l'éternité

Titre VO : 永遠の0

Auteur : Souichi Sumoto, d'apprès le roman de Naoki Hiyakuta

2010

Type : seinen

Genre : historique, tranche de vie

Editeur VO : Futabasha

Editeur VF : Delcourt - collection Ginkgo

Nombre de volumes : 3/5 (terminé au Japon)

 

 

 

 

Gente - T1 :

Envie d'un restaurant tenu par des gentlemen ? Envie de beaux mecs pas comme les autres ? Retrouvez l'équipe de Ristorante Paradiso dans Gente !

 

Résumé : 

Dans ce premier tome on découvre comment le patron en est arrivé à ouvrir un restaurant ou ne travailles que des hommes de la cinquentaine portant des lunettes : La casetta dell'orso. On en apprends également plus sur le quotidiens des différents membres du staff et du restaurant.

 

Mon avis :

J'ai aimé Ristorante Paradiso, je retrouve ici le même plaisir. Un dessin très original que j'apprecie de plus en plus à mesure que je me familiarise avec le travail d'Ono Natsume. Un ambiance feutré, des personnages attachants, des petits moment de vie... Ono Natsume compte parmis mes mangaka favoris ! Je déguste ses manga comme on boit un bon verre de vin.

 

gente-kana-1.jpg

Gente

Titre VO : GENTE - リストランテの人々

Auteur : Ono Natsume

2007

Type : seinen

Genre : tranche de vie

Editeur VO : Ohta Shuppan

Editeur VF : Kana, collection Big Kana

Nombre de volumes : 3/3 (terminé)

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 19:37

J'avais répéré ce manga dès sa sortie. Je l'avais même feuilleté dans une librairie, mais ça ne m'avait pas vraiment attiré. Il dégagait un peu trop de testostérone à mon goût. Du "gros seinen qui tache", sang et baston, c'est pas pour moi, me suis-je dit.

 

Il y a quelques semaines je tombe sur un concours organisé par les éditions Komikku, en partenariat avec le Journal du Japon. Ayant ententu bien parler du manga, j'ai eu envie de participer et, qui sait, avoir ainsi l'opportunité de me faire ma propre idée sur ce titre. Incroyable mais vrai : j'ai gagné ! Me voilà donc en route pour l'île infernale. Préparez-vous, je vous amène.

 

 

l-ile-infernale.jpg

 

De quoi parle ce manga :

Mikoshiba est à la recherche de l'assassin de sa famille. Pour le retrouver il va jousqu'à tuer cinq hommes, ce qui lui voudra la peine maximale : le bannissement sur l'île infernale, zone sans foi ni loi où l'on déporte les pires criminels depuis que la peine de mort à été abolie au Japon.

 

Et alors, j'en pense quoi ?

Une chose est sûre : c'est viril à souhait. Mais là où je croyais avoir à faire à un bête manga de baston entre mâles alpha j'ai trouvé une intrigue plus complexe.

 

Le postulat de départ est assez classique. Le thème de l'île où l'on rejete ceux qui n'ont plus leur place dans la société est assez récurent. On prétend que c'est un lieu sans foi ni loi, mais finalement ce lieu déserté par les autorité d'Etat est régie par ses propres règles, sa propre hièrarchie. Ce point de départ m'a de suite fait penser à Suicide Island. Les raisons pour lesquelles les protagonistes se retrouvent exilées dans une île différent (c'est bien plus original dans Suicide Island) mais on y retrouve des thématiques communes. Je pense également à l'anime Jyu Oh Sei.

 

Bien que le thème ne soit pas d'une grande originalité, Yusuke Ochiai réussit à créer un scénario intéressant. Plus que les péripéties de Mikoshiba sur cette île infernale, c'est son passé qui nous intrigue. Pourquoi Sasaki, son ancien ami, a assassiné sa famille ? Nous sommes aussi intrigué par la personnalité de Mikoshiba qui n'a pas hésité à tuer cinq innocents pour se faire envoyer sur cette île infernale. Et pour ne rien gacher, le tome se termine sur un cliffhanger donnat envie d'ouvrir de suite le tome 2.

 

Côté forme, je ne suis pas fan de ce type de dessin que je trouve trop brut. Ceci dit, il est plutôt bien réalisé et colle parfaittement au récit, lui donnant une dimention plus sauvage encore, plus cruelle aussi. Un peu trop parfois, ce qui nuit au réalisme de l'histoire, mais ça c'est un défault récurrant dans la manga en général qui en fait souvant trop. Dans l'esthétique de Ochiai, ce que j'ai le plus apprécié, ce sont ces paysages. Si nous somme parfois frappé par le précision quasi photographique des décors de certains mangaka, j'ai apprécié le côté esquisse des décors dans l'île infernale, et plus particulièrement la forêt. On retrouve cette particularité dans la couverture avec une île tout en dégradé de vert. Quant aux traits du héros, je les trouve exagérement agressifs. Tête qu'il trambale tout du long du manga, à se demander comment il fait pour ne pas avoir de crampes à force de froncer les surciles. Mais dans l'ensemble les visage des personnages sont plutôt bien déssiné et très expressifs. 

 

ile-infernale-mikoshiba.jpg

 

C'est sûr qu'après  Le loup de Hinata, ça me change ! On est loin du joli minois efféminé de Hijikata. Dans l'île infernale, même le héros n'est pas un beau gosse. Comme quoi, dans le seinen, on trouve de quoi sattisfaire tous les goûts.

 

Verdict :

Un tome 1 qui ne revèle pas de réelles surprise mais qui sait nous donner envie de lire la suite et, vu que la série se termine en trois tomes, j'ai bien l'intention de m'acheter le tome 2. A voir si le manga tient ces promesse.

 

Fiche technique :

 

l'île infernale T1 

Titre VO : 天獄の島 (Tengoku no shima)

Auteur : Yusuke Ochiai

2009

Type : seinen

Genre : suspense, drame, action

Editeur VO : Nihon Bungeisha

Prépublication : Comic Break

Editeur VF : Komikku éditions

nombre de volumes : 3/3 (terminé)

 

 

EXTRAIT

 

 

 

 

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Choco => Le grenier à livres

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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 15:20

Ce manga m'a été conseillé suite à mon article  Quand l'anime nous parle d'histoire (1). Dans ce premier volet, en effet, je m'intéressais à la période du Bakumatsu et de la Restauration Meiji. A cette époque le Japon en fini avec le système féodal basé sur le pouvoir du Shôgun et des Daimyo, et se modernise.

 

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C'est justement à la période Bakumatsu que se déroule le récit du manga Le loup de Hinata. Ce manga racconte le genèse du  Shinsengumi, milice en charge de la protection de Kyoto et qui prit part activement au conflit qui opposa les partisans de l'Empreur aux partisans du Shôgun lors de la guerre civile qui divise l'élite du pays à la fin du XIX siècle. Dans Le loup de Hinata, il est pas encore question du Shinsengumi, mais on y découvre comment le capitaine et le vice capitaine de ce dernier en sont venu à diriger cette célèbre milice.

 

loup_hinata_04.jpg  loup_hinata_05.jpg

 

Le récit commence à l'an 3 de l'ère Bunkyû (1863), les samouraï du Rôshigumi se rendent à Kyoto où le Shôgun a été appelé par l'empreur. Leur mission est d'assurer la protection du Shôgun durant son séjour dans la capitale impériale. S'en suivent de nombreuses intrigues politiques, alliances et conflits internes. Kondo et Hijikata, tous deux d'origine paysanne, voient en cette période trouble une opportunité pour devenir des hommes importants. Quand le Shôgun quite Kyoto pour retourner à Edo, ces derniers, avec d'autres rônin, décident de rester sur Kyoto. Leur milice, le Seishû Rôshi gumi, sera dirigé par Serizawa et Kondo. Seulement la vision de ce que doit être un samouraï et la façon de diriger la milice des deux hommes diverge de plus en plus. Serizawa devient à obstacle aux ambitions de Kondo et Hijikata, qui ont une vision très idéaliste du samouraï.

 

 numerisation0001.jpg

 

À ceux qui cherchent des manga d'action, avaec de vaillant samouraï brandissant leur katana dans des combat sanglants.... je déconseille ce titre. Ce n'est pas que le sang ne coule pas, mais on voit plus souvant les "vaillants samouraïs" boire et courrir la gueuse que combattre. Il y a bien plus d'alcool que de sang, plus d'intrigues politiques que d'action. Et là, se pose le deuxième problème, comment suivre les enjeux de se qui se joue quand on ne connais pas l'histoire du Japon et plus particulièrement les évennements qui s'y deroulent au XIX siècle ? Et bien, moi qui ai un peu étudié la période, j'ai eu beaucoup de mal à m'y retrouver. On rencontre une profusion de personnages historiques dont je me souvenais vaguement du nom, mais de là à tous comprendre... Après, on peut aussi le lire comme s'il s'agissait d'une pure fiction, sans s'intéresser au côté historique. Mais là, le manga risque de se revéler un peu ennuyeux par son manque d'action.

 

Quelques mots sur la forme : le dessins m'a tout de suite fait penser à un shôjo. La profusion de beaux gosses et les traits efféminé de Hijikata, les décors à peine esquissé, les gros plan sur les personnages sont autant de caractérisqtique que l'on retrouve traditionnelement dans le dessin shôjo et contrastent avec l'envirennement purement masculin et viril des samouraïs, ainsi qu'avec l'intrigue politique. Si bien qu'on ne sait pas trop coment on doit prendre ce récit : sérieusement ou à la légère.

 

le-loup-de-hinata-detail.jpg

 

Pour revenir sur le dessin, je l'ai trouvé plutôt joli et agréable à l'oeil, mais un peu trop "classique", trop typé bishônen (parfait pour du yaoi). Un peu de bishônen n'est pas pour me déplaire, mais, comme je disait plus haut, cela cadre assez mal avec le sujet, ou plutôt la façon dont le sujet est traité ici, puisque Shinsengumi rime souvent avec bishônen. Je pense notamment à l'anime Hakuoki.

 

Pour conclure je dirais que Le loup de Hinata est un manga assez agréable mais je comprends aisement que sa commercialisation ai été stoppé, car pour le public français il est assez peu intéressant. Ou plutôt il doit intéresser fort peu de personne. Pour ma part, je ne le conseillerais qu'au passioné d'histoire japonaise.

 


 

Fiche technique :


Titre VO :  ひなたの狼

Auteur : Saitô Misaki

type : seinen

genre : historique, samouraï (chambara)

année : 2004

nombre de volumes : 5/5 série terminée (commercialisation stoppée)

Editeur VO : Gentôsha

Prépublié dans : Comic Birz

Editeur VF : Kami

Traducteur : Thomas Guillemin

 

Les éditions Kami ont depuis fermé leurs portes, mais on peut encore trouver leurs mangas d'occasion. Quant à l'auteur, Saitô Misaki, deux autres de ses manga sont traduits en français : Taimashin, le carnet de l'exorciste (au dessin seulement) et Drog-on, deux seinen.

 

Pour la petite annecdote, l'auteur à aussi écrit un yaoi : Ultra panic. Bien évidemment il n'est pas licencié en France et je n'ai pas non plus trouvé de scan.

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 12:51

 chant-de-mon-pere-sarbacane.jpg

 

Le Chant de mon père

Keum Suk Gendry-kim

2012

éditions Sarbacane 

 

 

Résumé :

 

Gusoon est la neuvième enfant d'un couple de paysans coréens. Elle est née dans un petit village du sud où son père, agriculteur, est connu pour ses conaissances des herbes médicinales et son talent pour le Pansari, chant traditionnel coréen où l'improvisation joue un grand rôle.

 

Mais voilà, lorqu'elle a 6 ans, sa famille décide de quiter la campagne pour Séoul, où ils espèrent trouver une vie meilleure. Ce qu'il y trouveront, sera une vie bien plus difficile. Mais malgré les difficultées du quotidien, le manque d'argent et les embrouilles familiales, Gusoon reussira à réaliser son rêve : partir vivre en France.

 

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Mon avis :

 

Ce récit autobiographique est très touchant. On suit la petite Gusoon de ses premiers pas à son émancipation dans une Corée du Sud bien loin de l'image dorée que peuvent nous servir les média. L'auteur y décrit la vie difficile des gens modeste avec talent. C'est émouvant sans pour autant tomber dans le mélodrame. Les moments douloureux sont contrebalencé par l'humour et le caractère bien trempé de la petite Gusoon.

 

Le tout est servi par un dessin à l'encre de Chine magnifique à la fois caricaturale, avec des visages à peine esquissé, et des paysages emprunt de poésie, rappelant la peinture traditionnelle. Keum Suk Gendry-kim a un coup de pinceau sublime qui rend cet album aussi agréable à regarder qu'à lire.

 

C'est un très beau cadeau que les éditions Sarbacane nous ont fait en publiant ce manhwa. Si le prix élévé peut décourager les lecteurs foché, je conseille cet ouvrage à toutes les médiathèques. Et j'en profitte pour remercier notre médiathèque municipale à qui je dois d'avoir pu lire se magnifique album.

 

 

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 15:21

Kiriko Nananan, encore une auteure de manga pour femme dont j'ai beaucoup entendu parler et que je n'avais pas encore eu l'occasion de lire. Et voilà que, le jour même où j'en parle avec une bibliothécaire, je découvre, un étage plus haut, au rayon jeunesse, un de ses manga. Je trouve qu'il aurait plus été à sa place chez les adultes, mais bon...

 

fragments-d-amour-sakka.jpg

Aux éditions Sakka, collection Auteurs

 

 

Ce one-shot regroupe plusieurs histoires courtes parues entre 1997 et 2003 dans divers magashi. Toutes mettent en scène des jeunes femmes ou jeunes hommes amoureux...

 

Les prises de tête amoureuses c'est pas trop mon truc, alors, sur le fond, ce manga ne m'a pas vraiment touché. En revanche, sa forme m'a beaucoup marqué. Le dessin de Nananan est très particulier. Très vide. Il n'y a presque pas de décors, quand il y en a il est très sobre, superpositions de taches et 'd'ombres. La pluspart du temps on a des gros plan sur des personnages dans des cases complétement blanche. L'ambscence casi totale de trame de fond en est presque trublante. Le dessin lui-même est très minimaliste, les visages sont esquissé en quelques traits. Si je les ai trouvé très beaux, il sont si peu détaillés, que j'ai parfois du mal à distinguer les hommes des femmes. Le cadrage à également attiré mon attention. Ce ne sont pas toujours les visages qui sont mis en scène, mais les mains ou autres parties du corps. La gestuelle deviennt alors très expressive, presque plus que les traits du visage.

 

Quant au texte, là encore, il est exploité de façon originale. Aux dialogues dans les bulles, Nananan privilégie le texte posé à même la case, retranscrivant les pensée intimes du personnages ainsi mis à nu. L'auteure nous plonge, l'espace de quelques pages, dans la plus grande intimité de ses personnages, qu'elle sait rendre très touchant.

 

 

Fragments-d-amour1.jpg

 

Quelques mots sur le fond, tout de même. Toutes les histoires montrent des jeunes gens aux prises avec l'amour. Des filles volages, des amours à sens unique, des jeunes qui se cherchent, qui tatonnent... Des histoires pas toujours faciles, parfois douloureuses, rarement heureuses, mais qui sont toujours traité avc beaucoup de tendresse. Si certaines auteures de shôjo prennent plaisir à torturer à outrance leus personnages, j'ai eu l'impression que Nananan les aime. Chaque histoire se termise sur l'espoir d'un avenir meilleur.

 

J'ai été vraiment séduite par le travail de Nananan et la beauté de ses dessins épurés. J'aimerais maintenant la découvrir dans un manga plus long. Blue me tente depuis un moment déjà.

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 09:00

Nouveau panier de manga. Et cette foi il y a même un shônen !     

 

 

Basara - T1 :

 

Résumé:

Dans un futur improbable, ou le Japon est devenu un désert, Sasara est la soeur jumelle de Tatara l'élu qui devrait délivrer son peuple du jonc du rois rouge. Oui, mais tout ne se passe pas comme prévu. Tatara meurt et sa soeur prendra la place pour le bien de son peuple, mais surtout pour accomplir sa vengeance et tuer celui qui a ordonné l'assassina de son frère et de son père. La voici engagée à la tête d'une révolte sanglante.

 

Mon avis :

J'en ai tellement entendu parler, que j'ai eu envie de voir par moi même !

Alors, ça donne quoi ?

Ben, je suis pas déçue. L'intrigue est très classique, digne d'une belle tragédie. Ce premier tome ne recèle aucune surprise, on s'attend à tout ce qui arrive, mort tragiques, rencontres fortuites... rien ne m'a surpris. Mais faut bien planter le décor. Ici Tamura Yumi introduit son univers, ses personnages. Et si l'intrigue n'est pas particulièrement originale, elle est néanmoins suffisamment intéressante pour donner envie au lecteur de continuer (ce qui m'arrange pas, vu que la série compte 27 tomes et qu'en plus la commercialisation en a été stoppé !).

Si l'intrigue est très classique, l'auteur crée un univers original et intéressant ou le Japon se retrouve recouvert par le désert et dominé par une dynastie de rois tyranniques. Sasara, l'héroïne, n'est pas encore très touchante mais on sent son potentiel et on a envie de voir son évolution.

Un bémol pourtant, trop de tragédie, tue la tragédie. Les morts tombent comme s'il en pleuvaient, mais pas un instant je n'ai senti de larmes pointer. Tamura ne nous laisse pas le temps de nous attacher aux personnages avant de leur faire connaître une mort tragique ce qui m'a rendu totalement insensible à leur sort, et même au sort de Sasara, que j'ai regardé chialer tout le long du tome sans éprouver la moindre empathie.

 

basara_01.jpg

Basara

Titre VO : バサラ

Auteur :   Tamura Yumi

1991

Type : shôjo

Genre : aventure, romance

Éditeur VF : Kana, collection shôjo

Éditeur VO : Shôgakukan

Nombre de volumes : 27 (terminé, commercialisation stoppé) 

 

 

 

 

 

 

Spice&Wolf - T1 :

 

Résumé:

Jolie créature mi-femme mi-louve, Holo se retrouve délaissée par les paysans de son village, pour qui les vieilles légendes ne servent plus qu'à effrayer les enfants. Oubliée des hommes, Holo ne se laisse pas abattre pour autant ! Au contraire, elle s'en va découvrir le monde à bord de la carriole d'un marchand itinérant, l'énigmatique Lawrence Kraft...
Une étrange relation s'installe vite entre Holo et cet homme aux gestes doux, tandis qu'ils troquent leurs cargaisons de ville en ville. Mais méfiance : les faux-semblants, les arnaques et les dangers bordent le chemin... Le talent divin de Holo pour comprendre la nature humaine sera bien utile pour éviter les mauvais pas et les deal douteux !
Prêts à suivre cette charmante jeune déesse dans un voyage initiatique parsemé de plaisirs simples, de rencontres heureuses mais aussi de pièges en tous genres ?
Découvrez Spice & Wolf, un seinen pour tout public qui fait rimer aventure et émotion avec... sens des affaires !

Source : Manga News

 

Mon avis :

C'est un des premiers manga que j'ai acheté au Salon du Livre de Paris. Je le connaissez par son adaptation en série animé et la discussion entre deux hommes au stand Ototo/Taïfu (là photo est ici) m'a convaincu de tenter la version papier, qui est, parait-il tellement meilleur que son adaptation. Faut dire, que sans ces deux hommes, je ne l'aurais pas acheté, la couverture ne me donnant guère envie. Alors, qu'en est-il ?

C'est qui ces deux mecs sur la photos ?! Qu'on les dénonce ! Non, parce que là, je suis vraiment pas convaincue !

Bon, n'exagérons rien. Pas au point de leur en vouloir. Mais j'avoue que ce premier tome ne m'a pas plus emballé que ça. Comme je disais plus haut, les couvertures ne m'ont pas attiré et, à la lecture, j'ai eu confirmation de mon premier sentiment : je n'aime pas le dessin de Keito Koume. Ce n'est pas qu'il soit mal fait, mais il lui manque quelque chose, je le trouve trop "académique". De plus, je n'aime pas du tout l'apparence de Holo et l'excès de fan-service qui va avec. Holo est une louve centenaire, appelée "Holo la louve sage", ça rime à quoi de lui donner l'apparence d'une gamine ? Peut-être pour créer un décalage humoristique entre son apparence de "petite jeunette" et sa "sagesse" ? M'oué... moi j'ai pas trouvé ça particulièrement drôle. J'aurais préféré une Holo aux traits plus mûrs, plus sexy peut-être aussi, mais du charme de la femme qui a vécu, pas celui de la jouvencelle aux petits seins pointu. Petits seins qu'on nous montre  plus que de raison. Enfin, je dirais plustôt de façon pas très pertinente. La rencontre entre Holo et Lawrence m'a fait sourir tant je l'ai trouvé ridicule et surfaite : Holo y enchaînes les poses langoureuses, servies sur de jolies pages couleurs, le tout saupoudré d'un dialogue des plus fades.

Pourtant ce manga est intéressant par d'autres aspects, notamment son univers inspiré de l'Europe Médiévale, avec ses commerçants. L'originalité du scénario qui s'axe autour du commerce et de son organisation ne manque pas d'intérêt. Mais si le fond est intéressant et original, la forme n'est pas à la hauteur.

Cela reste un manga agréable à lire, que je continuerais avec plaisir si je l'avait à ma disposition. Mais de là à l'acheter, je passe mon chemin.

 

Spice-Wolf-1-ototoSpice & wolf

Titre VO : 狼と香辛料

Scénario : Hasekura Isuna

Dessin :   Kôme Keito

2008

Type : seinen

Genre : aventure, fantastique

Éditeur VF : Ototo, collection seinen

Éditeur VO : ASCII

Nombre de volumes : 6/8 (toujours en cours au Japon) 

 

 

 

 

Les enfants de la mer - T2 :

 

Résumé :

Pourquoi Jim, océanographe de renom, veut- il à tout prix protéger Umi et Sora, les deux fascinants « enfants de la mer », élevés par les dugongs et accoutumés à vivre entre terre eteau?
La réponse se trouve peut-être dans un sou- venir de son enfance, il y a plus de quarante ans... Son inquiétude grandit avec la fuite soudaine de Sora, qui a rejoint Anglade, l'ancien élève de Jim – un jeune homme ambigu, aux desseins troubles.
De son côté, Ruka s'efforce de soutenir Umi, désespéré par la disparition de son « frère ». Ensemble, ils partent à la recherche de Sora et d’Anglade. Ruka est déterminée. C'est sa mission, elle le sait. Elle sera, en chemin, le témoin d’un phénomène bien étrange...

SourceManga News 

 

Mon avis :

Le premier tome m'avait enchanté. J'en attendais beaucoup de la suite. Et j'ai été franchement déçue par ce deuxième volet. Si le premier tome nous emmène dans l'univers étrange de Sora et Umi, nous envoûte par la magie et la poésie de son récit, le deuxième tome ne se montre pas à la hauteur. L'intrigue stagne. On n'est aussi pris par l'histoire étrange de ses enfants. Il y a de plus en plus de mystère, aucune réponses. Trop de mystère tue le mystère et j'ai fini par trouver ce tome un peu ennuyeux, moins captivant. J'espère que la suite réussira à me reconquérir.

 

enfants-de-la-mer-2-sarbacane mLes enfants de la mer

Titre VO : 海獣の子供

Auteur :  Igarashi Daisuke

2007

Type : seinen

Genre : fantastique

Editeur VF : Serbacane

Editeur VO : Shôgakukan

Nombre de volumes : 3/5 (terminé au Japon)

 

 

 

 

 

Hikaru no go - tome 1 :

 

Résumé:

Un jour, Hikaru, 11 ans, trouve dans une remise une vieille table de go.

Soudain, de celle-ci surgit un fantôme qui y était enfermé : le fantôme de Saï Fujiwara, un génie du jeu de go à l'époque Heïan (VII° au XII° siècle) qui s'introduit dans l'esprit de Hikaru.

La passion de Saï pour ce jeu entraîne peu à peu Hikaru dans le monde du go ...

 

Source : quatrième de couverture

 

Mon avis :

Il y a quelques années, j'avais vu quelques épisodes de l'adaptation animée, le sujet m'avait intéressé mais la série étant longue, je ne l'ai jamais terminée. Et voilà que je tome dessus à la bibliothèque ! Ni une, ni deux je leur réserve le tome 1. Je l'ai lu d'une traite, le temps d'un voyage en bus. Et j'ai maintenant très envie de lire la suite et... de jouer au jeu de go !

Enfin, ce n'est pas Hikaru qui m'a fait découvrir ce jeu. J'en avait fait la connaissance au FLIP il y a quelques années et tout de suite je décidé de m'acheter un goban. Problème, personne ne veut jouer avec moi. Du coup le goban prend la poussière. Lire se manga m'a donné envie de le dépoussiérer. Il ne me reste plus qu'à me trouver des partenaires de jeu.

Mais revenons au manga. ça parle de go, mais le scénario est suffisamment bien construit pour qu'on ai envie de suivre les premier pas de Hikaru dans le monde du go. L'avantage c'est que nous somme comme le héros, nous ne conaissons rien au go. Grâce à l'influence de Saï sur son hôte, nous alons avec lui en apprendre plus sur ce jeu millénaire. Hikaru est amusant, plein de vie et franchement sympa. Il y a, comme toujours, la jolie amie d'enfance amoureuse, incontournable et toujours aussi insupportable, mais faut pas oublier qu'il s'agit d'un shônen. Le manga s'adresse avant tout aux jeunes garçons. 

Un shônen bien sympa que j'ai bien envie de poursuivre (un peu car à la bibliothèque ils n'ont que les premiers tomes, et la série est très longue).

 

hikaru_go_01_m.jpgHikaru no go

Titre VO : ヒカルの碁

Scénario :  Yumi Hotta

Dessin : Takeshi Oabata

Supervision : Yukari Umezawa (professionnelle japonaise de go 5° dan)

1999

Type : shônen

Genre : fantastique, sport

Editeur VF : Editions Tonkan

Editeur VO : shûeisha

Nombre de volumes : 23 (terminé)

 

 

 

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 11:40

Le panier de manga a vu sa formule changer à l'occasion de la Semaine Shôjo. Ayant aimé cette dernière formule mêlant nouveauté et vieilleries, j'ai décidé de la pérenniser.

 

Les autres paniers :

Un petit panier de manga

Petit panier de manga (2)

Petit panier de manga - spécial shôjo

 

 

Bonne lecture !


 

Akihabara@deep - T1 :

 

On commence ce panier avec une séries stopée, sortie chez 12bis en 2008.

 

Résumé :

Akihabara@deep, une petite société informatique, se lance dans une cyber-war contre une grande entreprise de haute technologie. La guerre qui fait trembler le quartier d'Akihabara, cette guerre économique du futur, vient d'être déclarée !

 

(quatrième de couverture)

 

Mon avis :

Heu... comment dire ça poliment... Le dessin est... horrible, je ne trouve décidément pas d'autres mots. C'est super mal dessiné, le dessinateur n'a aucun talent, ou alors c'est un débutant. En tout cas il ferais bien de prendre (ou reprendre) quelques cours de dessins. Les proportions ne sont pas respectées, les planches sont très inégales, les visages inexpressifs... bref il y a rien, mais alors rien du tout à en tirer. Les couvertures étaient pourtant pas trop mal réussies et assez intrigante. Seuls s'en sortent les paysages urbains très bien fait, mais, malheureusement très rares. 

L'histoire ? Elle est à la hauteur du dessin : sans intérêt. Nous sommes à Akihabara, le quartier des otaku et les personnages principaux sont une bande d'otaku plus ou moins hikikomori. Cela aurais pu être un sujet intéressant mais... non. Ou alors c'est qu'il faut faire parti de se monde là pour s'identifier et trouver un quelconque intérêt à cet histoire... Pour ma part je pense seulement que le scénariste est aussi mauvais que le dessinateur (oui parce qu'il s'y sont mis à deux pour nous sortir ça).

On comprends aisément pour la série a été stoppé, ce qu'en revanche j'ai plus de mal à comprendre c'est pourquoi elle a été publiée. Qu'un manga de ce genre sorte au Japon ou la production manga est faramineuse, soit, mais ce titre ne mérite absolument pas qu'on se donne la peine de le traduire.

J'ai le tome 2 mais déjà pour terminer le premier j'ai du me forcer...

Par curiosité, je viens de jeter un oeil à aux notes qu'on attribue à ce tome sur Manga News. Et ben, je suis carrément surprise ! La rédaction lui attribue un 18/20 ! Les lecteurs, plus lucides, donnent une moins bonne note, mais il n'y en a qu'une de mauvaise : celle que je viens de lui attribuer. Manga news nous parle même de manga "philosophique", j'ai pas du assister au mêmes cours de philo...

 

akihabara_01.jpg 

 

Akihabara@Deep

Titre VOアキハバラ@DEEP

Dessin : Akane Makoto

Scénario : Ishida Ira

2006

Type : seinen

Genre : tranche de vie

Éditeur VO : Shinchôsha

Éditeur VF : 12bis

Nombre de volumes : 6/6 terminé (commercialisation stoppée)

 

 

 

 

Kids on the slope - T1 :

 

Après cette déception qui ne valais même pas les 2€ investi, je me suis réconcilié avec les manga grâce au premier tome de Kids on the slope, josei de Yuki Kodama, dont j'avais adoré la version animée sortie l'année dernière. J'ai hésité, non pas à cause du scénario puisque je l'aime déjà, mais justement de peur de m'ennuyer en lisant une histoire que je connais déjà. Mais la critique qu'en a fait Choco sur Le Grenier à livre à fini de me convaincre.

 

Résumé :

à la fin des années soixante, alors que le Japon occupé fait face à de grands changements sociaux, la musique venue des États-Unis va faire naître, entre deux adolescents que tout oppose, une amitié complexe. Kaoru vient tout juste d'emménager en ville. D'un naturel solitaire et studieux, il n'a pas pour habitude de se mêler à ses camarades de classe. Et pourtant, sa rencontre avec le bagarreur Sentarô va radicalement changer sa vie...

La chronique d'une jeunesse bercée par le jazz des 60's.

 

(Quatrième de couverture)

 

Mon avis :

Ce premier tome m'a convaincu et voilà une série de plus que j'ajoute aux séries à suivre (ça commence à faire un peu trop pour mon porte-feuille, va falloir choisir).

J'y ai retrouvé avec plaisir les personnages de la série qui est d'ailleurs très fidèle au manga. Je n'ai donc rien appris de nouveau sur eux mais c'est agréable à lire.

Le premier tome se concentre surtout sur la rencontre et les début d'amitié qui se lie entre Kaoru et Sentarô, qui commence d'ailleurs d'une façon assez ambiguë. Quant à Ritsuko, la jeune fille modèle et troisième membre du groupe d'amis, elle est moins consistante, à l'image peut-être de se que doit être une jeune filles convenable dans le Japon des années 60. Si on sent qu'elle n'est pas comme toutes les jeunes filles du lycée, elle reste discrète.

Un mot sur le dessin, simple mais séduisant par son originalité.

Une bonne série et qui plus est à un pris très abordable (ce qui va faire peser la balance en sa faveur au moment du choix fatidique du passage en caisse)

 

kids-on-the-slope-T1.jpg

 

 

 

Kids on the slope

Titre VO : 坂道のアポロン

Auteur : Yuki Kodama

2007

Type : Josei

Genre : Romance, Tranche de vie, Historique

Éditeur VF : Kazé Manga (collection Kazé-Sojo)

Éditeur VO : Shôgakukan

Nombre de volumes : 1/9 (terminé au Japon)

     Extrait en ligne

 

 

 

Zéro - Histoires courtes de Kei Toume Volume 1 :

 

J'ai d'abord lu le deuxième volume de ce recueil d'histoires courtes :  Déviances. Ce dernier m'avait plus, j'ai donc décidé de m'acheter le premier volume. Et j'ai enfin pris le temps de le lire.

 

Résumé : 

Mao est une adolescente au passé trouble et mystérieux. En effet, mêlée à une sombre histoire d'agression à l'arme blanche, elle a été contrainte de changer de lycée. Dans son nouvel établissement, la jeune fille se retrouve rapidement isolée : en plus des rumeurs qui courent sur son compte, son allure étrange effraie les autres élèves. Après une période d'adaptation, elle parvient tout de même à se trouver des amis. Mais ces derniers se servent d'elle à son insu pour livrer des marchandises aux yakuza. Mao se fait arrêter et renvoyer du lycée. Pour elle, l'heure de la vengeance a sonné...

source : Manga News

 

Mon avis :

Contrairement à Déviances, ce premier volume ne regroupe pas plusieurs histoires mais une courte série : Zero. Une histoire assez tourmenté, aux accents largement exagérés et peu réaliste d'une vengeance en milieu scolaire. Malgré la tournure gore que prend très vite cette histoire, elle illustre bien la difficulté de s'intégrer quand on a 16-17 ans.

J'aime le dessin au trait rapide de Kei Toume. Pourtant je préfère ses autres mangas.

 

zero.jpg

 

 

 

Zero

Titre VO : Zero

Auteur : Kei Toume

1999

Type : seinen

Genre : Suspence, action

Éditeur VF : Punch comics

Éditeur VO : Gentôsha

Nombre de volumes : 1/1 (commercialisation stoppée)

 


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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 07:59

One-shot de Ono Natsume, ce seinen pré-publié en 2006 dans le mangashi  Manga Erotics F, de l'éditeur Ohta Shuppan, est disponible en français dans la collection  Big Kana.

 

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Résumé :

 

Nicoletta a 21 ans et décide de se rendre à Rome pour révéler son existence au mari de sa mère qui ignore que cette dernière à un enfant d'un précédent mariage. Nicoletta ne peut pas pardonner à sa mère de l'avoir laissé à la garde de ses grand-parents et de ne s'être jamais occupée d'elle. Elle est prêté à ce venger mais quand elle découvre le restaurant Casetta dell'orso et Laurent, le patron, elle hésite. Elle laisse une chance à sa mère, un sursis. Elle fait pression sur cette dernière afin d'intégrer la cuisine du restaurant comme apprenti y voyant là une chance de ce lancer dans la vie active, mais surtout pour se rapprocher de Claudio, serveur doux et gentil d'âge mûr. Serait-elle amoureuse ?

 

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L'anime :

 

Ristorante Paradiso est aussi un anime. Série TV de 11 épisodes de 22 minutes sortie en 2009, réalisé par Kase Mitsuko et le studio David Production.

 

 

 

 

Mon avis :

 

C'est par le biais de l'anime Ristorante paradiso que j'ai pour la première fois fait la connaissance d'Ono Natsume, de son univers et son dessin. J'avais, à l'époque, beaucoup aimé cette série par son originalité et l'ambiance qui s'en dégage. Quelques temps plus tard je découvrais une autre série tiré d'un de ses manga qui m'avait aimé plus encore. Pourtant, ce n'est que récemment que j'ai fini par sauter le pas et m'acheter ses manga. Faut dire que j'aime qu'il y ai un part de mystère dans ce que je lis, ayant vu la série, j'avais peur de m'ennuyer.

 

Suffisamment de temps est passé entre le moment ou j'ai vu l'anime et celui ou j'ai lu le manga. Si je connaissez déjà l'histoire, j'étais ravie de retrouver les personnages qui m'avaient plu et aussi découvrir, pour de vrai cette fois, le travail de la mangaka.

 

Son dessin est très original et bien différent du dessin typique du manga avec les grand yeux et tout ça. Les trais de Ono Natsume semblent brouillon et la première fois j'ai trouvé çaun peu moche. Finalement, la surprise passé, je me rends compte que plus je lis ses manga plus j'aime son dessin, ses traits confus et l'air un peu perdu, dans le vague de ses personnages, leur nonchalance. Ce qui me marque dans les manga d'Ono  c'est l'ambiance un peu décalé qu'elle nous propose.

 

Mais revenons à Ristorante Paradiso. Ce que j'aime de ce manga c'est tout d'abord son originalité. On a une jeune femme qui se cherche et qui va vivre ses premiers émois amoureux. Un thème somme toute très banal, qu'Ono exploite à merveille en nous surprenant. Les "beaux gosses" ne sont pas ici des bishonen imberbes mais des hommes, des vrais, des vieux. Ils ont des rides, des lunettes et des cheveux gris. Ils sont mariés, divorcés et même grand-pères. Mais cela ne les prive pas de charme et c'est grâce à leur air de gentleman et la bonne cuisine que le restaurant Casetta dell'orso attire autant de clientes. Elles aussi pour la plupart d'âge mur.

 

Et Nicoletta dans tout ça ? La jeune femme va trouver sa voie, la cuisine, mais aussi découvrir les émois d'un premier amour. Lucide, elle se demande si ce qu'elle éprouve pour Claudio, beaucoup plus âgé qu'elle, c'est bien de l'amour. Comment sait-on qu'on est amoureux ?

 

En dehors de cette romance hors des sentiers battus, ce manga propose une relation mère/fille intéressante. Olga est une très mauvaise mère. Elle a laissé son enfant pour pouvoir se remarier. Pourtant elle est une femme touchante qui réussi a nous séduire et a séduire sa fille devenue femme. Si leur relation n'a quasiment pas existé quand Nicoletta était enfant, elles apprennent à se connaître, à se comprendre et même à s'apprécier. L'évolution de leur relation est intéressante, touchante et positive.

 

De tout ce le manga se dégage une ambiance très positive, douce-amère, avec son lot de difficultés, de moment de tendresse et de joie. Ono Natsume sait rendre ses personnages vivant. Ce n'est pourtant pas sans fantaisie, l'auteur ajoute des petites touches d'humour décalé comme la lubie d'Olga qui craque complètement pour les hommes d'âge mûr à lunette, et pour son plus grand plaisir, le port des lunettes est obligatoire pour le personnel du restaurant.

 

Un one-shot très réussi, offrant une belle palette de personnages touchant que l'on a envie de suivre un peu plus longtemps. Et ça tombe bien ! Pour reprendre les personnages de Ristorante Paradiso, Ono Natsume a écrit en 2007 une série en 3 tomes intitulé Gente (également disponible chez Kig Kana).

 

ristorante-paradiso.jpg

 

 

Fiche Ristorante paradiso sur le forum du Club Shôjo

Fiche Ristorante paradiso sur Manga-News

Plus d'images sur Tumblr (ça me donne envie de m'en créer un)

Envie d'avoir un autre avis ? Vous pouvez lire ce qu'en pense Lulu (Le café) ici. A lire également l'avis de Rémi I. sur BoDoï.

 

J'espère qu'avec tout ça j'ai réussi à vous donner envie, parce que c'est une très bon manga qui vaut vraiment le coup !

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 19:20

Le petit panier de manga d'aujourd'hui change un peu des précédents, les paniers 1 et 2 présentaient, en vrac, des albums achetés au hasard des trouvailles en magasin de destockage.

 

Aujourd'hui, à l'occasion d'une semaine spécial shôjo lancé par le Club Shôjo à laquelle je m'associe, je vais vous proposer un petits panier Spécial shôjo où on retrouves quelques manga d'occas mais aussi (surtout) les premiers tomes de différentes série de manga pour femme/fille que je viens de commencer, ainsi que des shôjo glanés à droite et à gauche. 

 

logo-semaine-shojo

 

 

Les nouveautés :

 

Rendez-vous sous la pluie - T1 :

 

C'est au salon du livre que j'ai craqué pour cet album. Le résumé, lu sur le blog du Club Shôjo, avait attiré mon attention. Faut dire que j'ai un faible pour la sexomorphose (ça existe ça comme mot ?)

 

Résumé : 

Lors de la cérémonie d'entrée, une tempête printanière inhabituelle s'abat sur le prestigieux lycée Amagai Gakuen. Cinq garçons sont pris dans ce violent orage et subissent un phénomène étrange. Ils sont tous transformés en filles ! Inévitablement, ils vont rencontrer quelqu'un et tomber amoureux...

(quatrième de couverture)

 

Mon avis : 

Un dessin très typés shôjo, aux silhouettes longilignes et visages triangulaires aux grands yeux. Classique mais plutôt agréable dans son ensemble. Des personnages sympa, certes quelques peu stéréotypé, mais bien moins que dans d'autres manga à harem ou le chiffre 5 est de rigueur, je pense notamment à  Five qui ne m'a pas du tout convaincu. Le scénario a une touche d'originalité qui ne me déplaît pas. Dans ce premier tome on découvre, avec les héros, l'étrange métamorphose qui les touche. Des liens d'amitié se créent entre les 5 garçons. Un premier album qui donne envie de lire la suite.

 

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Rendez-vous sous la pluie

Titre VO : あめのちはれ

Auteur : Bikke

2009

Type : Shôjo

Genre : Romance, drame

Éditeur VO : Enterbrain

Éditeur VF : Taifu Comics (collection shôjo) (maintenant au catalogue de Ototo, si je ne me trompe pas)

Nombre de volumes : 5/6 (toujours en cours au Japon)

 

 

 

 

Les fleurs du passé - T1 :

 

Il s'agit ici d'un josei sorti récemment chez Komikku. Premier manga de ce nouvel éditeur que j'achète.

 

Résumé :

Hazuki est secrètement amoureux de Rokka, la belle fleuriste pour qui il travaille. Alors qu'elle l'invite à passer chez elle, il découvre dans l'appart de Rokka un jeune homme en calçon. Mais qui est cet homme ? Et pourquoi Rokka agit de façon si désinvolte ? Hazuki ne tardera pas a découvrir que le jeune homme n'est autre que le mari de Rokka, décédé. Résolu à conquérir le coeur de la jeune veuve, Hazuki devra en découvre avec le fantôme de l'ex-mari.

 

Mon avis : 

On a une romance basé sur un triangle amoureux, un grand classique, mais qui est ici traité avec originalité. Et pour cause, l'un des trois héros n'est plus de ce monde ! Une occasion pour parler aussi du deuil, ce que l'auteur fait avec subtilité, sans tomber dans le mélodrame. Ce premier tome se focalise essentiellement sur Rokka, jeune femme touchante. Les personnages masculins manquent encore de profondeur. Côté graphisme, j'aime beaucoup la couverture, mais le dessins à l'intérieur est assez inégal. Très stylisé, aurait peut-être mérité d'être un peu plus travaillé dans son ensemble. Il n'en reste pas moins agréable. Série à suivre.

 

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Les fleurs du passé

Titre VO夏雪ランデブー

Auteur : Kawachi Haruka

2010

Type : Josei

Genre : Romance, fantastique

Éditeur VO : Shôdensha

Éditeur VF : Komikku

Nombre de volumes : 1/4 (terminé au Japon)

 

 

 

Seul la fleur sait - T1 :

 

Résumé :

Un après-midi d'un jour ensoleillé sur le campus… un soir de pluie à la gare… Misaki et Arikawa se sont rencontrés.
Ils ignorent le nom de l‘autre, ne s'étaient jamais vus, mais c‘est le commencement de tout.
Ils vont se rapprocher peu à peu, mais...

(quatrième de couverture)

 

Mon avis :

Après le shôjo et le josei, voici une autre facette du manga féminin : le shônen-ai, genre mettant en scène des histoires d'amour entre hommes. Ici on a des personnages assez classiques, mais on évite les gros cliché du genre. Le graphisme est également classique mais avec une petite pointe d'originalité qui permet de le distinguer des autres. Un tome 1 qui me donne envie de lire la suite.

 

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Seul la fleur sait

Titre VO花のみぞ知る

Auteur : Takarai Rihito

2010

Type : Shônen-ai

Genre : Romance, Tranche de vie

Éditeur VO : Taiyô Tosho

Éditeur VF : Taifu comics (collection Yaoi bleu)

Nombre de tomes : 3/3 (terminé)

 

 

 

Adekan - T1 :

 

Résumé :

Shirô, un fabricant de parapluies et ancien maître d'arme de l'ombre, rencontre Kôjirô, un lieutenant de police au sang chaud et amoureux de justice. Il se retrouvent tous les deux confrontés à une série d'enquêtes étranges et rocambolesques dans les bas quartier de la ville...

Intrigues, action et fantaisie pour le premier manga de Nao Tsukiji !

(quatrième de couverture)  

 

Mon avis :

A la sortie du premier tome j'avais lu un extrait en ligne, ça ne m'avais pas convaincu. Trop chargé, trop typé shonen-ai, trop tout simplement. Mais après en avoir lu la critique de Mackie, j'étais intriguée. Alors, sur le stand d'Ototo au Salon du livre, j'ai craqué.    

Verdict ? C'est drôle parce que c'est bourré de cliché, autant du point de vue graphique que par la mise en scène, mais on ne s'ennuie pas. Je la trouvé un chouïa trop dramatique, très surchargé, absolument irréaliste, notamment au niveau des scènes de combat où Shirô adopte des poses plus langoureuses que combatives. La tendance shonen-ai est plus que simplement suggérée, entre les scène de nu, les poses lassive de l'un et les déclarations ambiguës de l'autre pas besoin d'avoir l'esprit mal placé (ce qui est mon cas) pour y penser. L'ensemble est plutôt réussi, je l'ai lu d'une traite et je me suis bien amusé. Le côté trop fouillis qui m'avait déplu au premier regard donne une petite touche d'originalité qui s'avère finalement très agréable. Encore une série que j'ai bien envie de continuer.

 

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Adekan

titre VOアデカン

Auteur : Nao Tsukiji

2008

Type : shôjo

Genre : fantastique, suspense

Éditeur VO : Shinshokan

Éditeur VF : Ototo (collection Seinen)

Nombre de volumes : 4/6 (toujours en cours au Japon)

 

 

      La fleur millénaire - T1 :

 

Celui-là il a fallu que je me batte pour le récupérer ! Je l'ai récemment offert à A-chan qui, depuis, l'a déjà lu 2 fois. J'ai du attendre qu'elle en termine la deuxième lecture pour pouvoir lui emprunter (-_-)'

 

Résumé :

Fille de la reine officielle du pays de Â, Aki n'a de princesse que le titre. Seule pour s'occuper de sa mère malade délaissée par le roi, elle doit supporter fièrement les mesquineries de la seconde reine. Un jour, elle croise le chemin de Hakusei, un jeune esclave aux yeux bleus qui décide de lier son destin au sien. Destin qui la mène à rencontrer Seitetsu, un commerçant qui la prend sous son aile et la fore aux "six arts" indispensables à une princesse.

Mais ces nouvelles compétences se révèlent dangereuses lorsqu'elle ridiculise son demi-frère, le jeune prince, à l'occasion d'une partie de chasse, attirant sur elle et les siens la rancoeur du couple royal/ Une rancoeur mortelle...

(quatrième de couverture)  

 

Mon avis:

Un manga agréable qui se lit tout seul. Un intrigue suffisamment complexe pour vous intriguer et... c'est tout. C'est sympa, voilà. Le dessin et bien fait, agréable. Le tout est bien tourné. Mais je l'ai trouvé un peu trop mélodramatique et pas très réaliste. Sans parler de la relation entre l'héroïne et son serviteur beaucoup trop stéréotype. Un premier tome qui donne, quoi qu'il en soit, envie de lire la suite.    

 

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La fleur millénaire

titre VO : 女王の花

Auteur : Izumi Kaneyoshi

2008

Type : Shôjo

Genre : Romance, historique

Éditeur VO : shôgakukan

Éditeur VF : Kaze (collection shojo)

Nombre de volumes : 1/7 (toujours en cours au Japon)

 

 

 

J'ai lu aussi :

 

Library wars - love 1 War - T1 à 4 :

 

Résumé :

Japon, un futur sombre et incertain…

Au début de l’ère Seika (ère fictive), le gouvernement a voté un texte appelé “Loi d’Amélioration des Médias” et qui vise en réalité à un contrôle renforcé de la culture. L’armée est ainsi mise à profit pour censurer et détruire les ouvrages susceptibles de troubler l’ordre public, ou de porter atteinte aux valeurs de la patrie !
Afin de lutter contre cette répression, les bibliothèques se sont fédérées et mobilisées afin de créer une unité d’élite spécialement entraînée pour protéger les livres et leurs lecteurs. Depuis que, lectrice, elle fut sauvée d’une rafle par un des membres de cette unité d’élite, Iku Kasahara rêve d’en faire partie à son tour. Mais l’entraînement, mené d’une main de fer par son instructeur, s’avère impitoyable !

(Source : Manga-News)

 

Mon avis :

Il y a longtemps, j'ai vu l'anime et j'en garde un très bon souvenir. C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les personnages en version papier. Ce que j'aime dans ce manga c'est son côté action, bien que l'accent soit plus mis sur la relation que l'héroïne, jeune femme naïve (comme il se doit), et son chef (dont elle est secrètement amoureuse, mais ne le sait même pas) entretiennent. J'ai trouvé qu'il y avait un assez bon équilibre entre action et sentiment, entre sentiment et humour. Et ça ne manque pas d'humour, des gags classiques mais efficaces. L'héroïne je la trouve très sympa, ça change des héroïne de shonen qui, pour montrer qu'elle sont aussi forte que les hommes, doivent obligatoirement casser la gueule à tout le monde, être vulgaires et j'en passe. Les personnages de cette série m'ont semblait plutôt réaliste. Et le background est original, intéressant, mais malheureusement insuffisamment exploité. 

 

 

library-wars-1-glenat.jpg

 

 

 

 

Library Wars -love & War

Titre VO : 図書館戦争 LOVE&WAR

Auteur : Yumi Kiiro (dessin), Arikawa Hiro (scénario)

2008

Type : Shôjo

Genre : Romance, aventure

Éditeur VO : Hakusensha

Éditeur VF : Glénat (collection shôjo)

Nombre de volumes : 9/11 (toujours en cours au Japon)

 

 

 

Le Passage - one-shot :

 

Résumé :

Recueil d'histoires courtes surnaturelles ou l'on rencontre fantômes, anges et autres êtres étranges.    

 

Mon avis :

Un one-shot qui vaut le coup, des histoires toute en poésie, certaines sont plus intéressantes que d'autres mais l'ensemble est très agréable. Le dessin fait un peu vieillot, mais j'aime son côté simple et doux. Malheureusement la commercialisation en a été stoppé, mais si vous tombé sur un occas de ce manga ou l'autres one-shot de Konno Kita : Montre-moi le chemin, laissez-vous tenter.    

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Le Passage

Titre VO : 知る辺の道

Auteur : Konno Kita

2005    

Type : Shôjo

Genre : Histoires courtes, fantastique

Editeur VO : Gentôsha

Editeur VF : Taifu comics

Nombre de volumes : one-shot /!\ commercialisation stoppée

 

 

Onmyôji T1 à 3 :

 

Résumé :

Abe no Semei, un célèbre maître du Yin et du Yang, chasse les démons et autres esprits en compagnie de son meilleur ami Hiromasa, candide homme de cour versé dans la musique.

 

Mon avis:

Encore un josei qui plaira autant aux femmes qu'aux hommes, ou pas. Parce que, avouons-le, il faut s'accrocher. Il ne s'y passe, somme toute, pas grand chose. Les héros parlent beaucoup et c'est truffé de références culturelles qui obligent le lecteur à des allées et venues incessantes entre manga et notes explicatives. Mais comme, avant de me mettre au manga, je lisais des livres d'histoire japonaise, moi ça me gène pas. Un très bon manga, tout en finesse pour les fanatiques de la mythologie et la culture japonaise.

 

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Onmyôji

Titre VO : 陰陽師

Auteur : Okano Reiko (dessin), Yumemakura Baku (scénario)

1994

Type : josei

Genre : Historique, fantastique

Éditeur VO : Hakusensha

Éditeur VF : Delcourt (collection Fukei)

Nombre de volumes : 7/13 (terminé au Japon)

 

 

 

Les Sunjung :

 

Le garçon de la lune - T1 et 5 :

 

Résumé : 

Sur la lune vivent des lapin. Mais un jour, les renards débarquent et mangent tout le monde. Afin de survivre, les lapins descendent sur terre et se mêlent aux humains (ben oui, c'est des lapin humanoïdes). Alors qu'ils sont à l'école primaire Myung-Ee et Yu-Da découvrent qu'ils sont des lapins. Yu-Da disparaît et Myung-Ee est la seule à se souvenir de lui. Elle le retrouve des années plus tard, au lycée, mais lui semble ne pas se souvenir d'elle. Il est le "lapin noir", convoité par les renards. Renards avec qui il vit et qui ont l'intention de l'offrir à leur reine une fois qu'il aura atteint la maturité. Myung-Ee décide alors d'intégrer une "armée de lapin" afin de sauver Yu-Da contre son gré.

Vous avez rien compris ? Et ben moi non plus !

 

Mon avis :

Heu... l'auteur est fan de lapin et elle nous en sert à la sauce fantastique, bizarrement assaisonné. Il y a de l'action, du combat... Si ce n'est le graphisme et le focus fait sur l'héroïne et les sentiments qu'elle a pour Yu-Da, on pourrait se croire dans un shônen fantastique. Oui, enfin, avec des lapins. Le scénario est assez chaotique, faut dire que n'ayant lu que le tome 1 et 5 c'est un peu difficile de suivre... Graphiquement c'est assez chargé, typique du sunjung, mais en plus c'est pas beau. Tout me semble un peu too much et ces 2 tomes ne me donnent pas envie d'avoir le fin mot de l'histoire.  ça tombe bien, c'est plus commercialisé (et je comprends pourquoi). 

 

garcon-de-la-lune-clair-de-lune-1.jpg

 

 

Le garçon de la lune

Titre VO : 월요일 소년

Auteur : Lee Young Yoo

2005

Type : Sunjung manhwa

Genre : Romance , fantastique

Éditeur VO : Haksan

Éditeur VF : Clair de lune (collection Encre de Chine)

Nombre de volumes : 9/9 (terminé) /!\ commercialisation stoppée

 

 

Magical JXR - T3 :

 

Résumé :

Crise? La rupture de l'équipe ? Au moment où la relation entre Jay, Aru et Tchoa se détériore à cause d'un faux parcte, deux cartes magiques leur apparaissent durant un voyage scolaire.

(quatrième de couverture)

 

Oué mais là on est déjà au tome 3 ! Pour savoir de quoi il en retourne, je suis allé voir le résumé sur Manga-News :

 

Aru et Jay sont étudiants dans une école de sorcellerie. Pour obtenir leur diplôme, ils doivent s'aventurer dans le monde des humains et faire une année de contrat avec la ravissante Cho-Ah. Cho-Ah ne pense pas qu'ils sont des magiciens mais 2 idiots, et ne veut pas avoir affaire avec eux. Comment peuvent-ils convaincre qu'ils le sont pour de vrai ?

 

Mon avis : 

Difficile d'avoir un avis pertinent en n'ayant lu qu'un seul tome, pris en plein milieu de la série. J'ai pas compris grand chose à l'intrigue...

Côté graphisme c'est un sunjung manhwa dans toute sa splendeur : il y en a des tonnes ! Les grands yeux, les bishonen aux coiffures méchées... Et puis on retrouve aussi du mélodrame, une héroïne qui frappe tout le monde (ben oui c'est bien connu : tous les problèmes rélationnels peuvent être résolu à coup de points), de l'humour et beaucoup de SD. Faut croire que les manhwaga en sont fan, je trouve qu'il y en a toujours plus que dans le manga.

Vous l'aurais compris, nous avons à faire à un sunjung très classique. Néanmoins, la lecture de ce tome me donnerais presque envie de lire le reste, parce que maintenant j'ai envie de savoir de quoi il en retourne ! Domage pour moi, la série n'est plus commercialisé.

 

majical-jxr-3-clair-de-lune.jpg

 

 

 

Magical JxR

Titre VO매지컬 JR

Auteur : Lee Sun-Young

2006

Type : sunjung manhwa

Genre : Romance, fantastique

Éditeur VO : Haksan

Éditeur VF : Clair de lune (collection Encre de Chine)

Nombre de volumes : 5/5 (términé) /!\ commercialisation stoppée

 

 

Finalement, je l'ai attrapé le virus du shôjo (^_^)'    

Voir Du shôjo, mais oui, pourquoi pas !

 


J'espère que ce petit panier spécial vous a plu. N'hésitez pas à laisser vos impressions sur les manga cités.

 

 


Pour tous les termes techniques : Lexique Manga et Anime

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 20:58

Fin 2012, alors que Ma petite Médiathèque venait tout juste d'avoir un an, à l'heure de faire un premier bilan, je décidais que la découverte du shôjo, et plus généralement du manga féminin, deviendrait un des objectif de 2013.

 

La première étape fut mon inscription sur le forum du Club Shôjo où j'espérais trouver quelques bons conseils. J'y trouvais bien plus que de simples conseils : une équipe super sympa. De quoi me motiver dans cette aventure, pour laquelle j'étais un peu réticente.

 

4 mois plus tard, un contribution bien modeste au forum (1 fiche shônen, 1fiche seinen et 1 yaoi), quelques challenges et discussions diverses et variés, voilà que je reçois une invitation pour participer à un événement interblog. L'idée est sympa et je suis ravie.

 

logo-semaine-shojo.png

 

Oui mais voilà, le thème en est bien sûr le shôjo (entendre par là le manga pour filles/femmes au sens large). Et plus précisément :

Quelles sont les caractéristiques d’un bon shôjo selon toi ? Qu’est ce qui t’intéresse dans les shôjo ?

 

 Que vais-je bien pourvoir dire alors que je connais si mal ce genre de manga ? Mais qu'à cela ne tienne. Nico Robin me suggère alors d'expliquer pourquoi la découverte du shôjo fait partie de mes objectifs pour cette année.

 

Question intéressante, que je ne me suis pas vraiment posé. Voilà l'occasion rêvé de faire le point sur mes motivations et mon avancé dans ce monde hostile du shôjo.

 

 

Amour, sentiments et eaux de rose !

 

Hostile, oui, j'ai bien dit hostile. Le rose, l'amour, le romantisme, les larmes, les "je t'aime, moi non plus"... ça fait peur ! Alors j'invente plein d'excuses : c'est trop fleur bleue, c'est niais, c'est pas intéressant, j'ai passé l'âge... Enfin, c'est pas les excuses qui manquent pour se passer de shôjo. Mais voilà, j'ai mauvaise conscience ! Non parce que j'en ai lu combien de shôjo pour juger ?

 

Ben... c'est à dire que... heu... 3. Peut-être 4...

 

C'est pas avec ça que je vais pouvoir me faire une idée ! Parler sans connaître, j'aime pas ça. Voilà donc ma première motivation : lire du shôjo pour savoir si vraiment c'est pas fait pour moi.

 

Puis, il suffit de ce poser la question 5 minutes pour ce rendre compte que sous le terme générique de shôjo se cachent des styles, genres et sous-genres très différents les uns des autres. Tout n'est pas bon à prendre, mais je suis sûre qu'en cherchant bien je peux trouver chaussure à mon pied dans le manga pour femme.

 

Le but de mon explorations est donc de :

 

1 - découvrir les différentes facettes du shôjo

2 - trouver du bon manga pour femme, loin des clichés et des amourettes lycéennes (parce que là, j'ai vraiment passé l'âge ! Enfin, je l'ai jamais eu cet âge là, mais ça c'est une autre histoire)

3 - Accepter la femme qui est en moi et apprécier des lectures romantiques 

 

 

Dora l'exploratrice

 

Armée de mon petit sac à dos, d'une carte (le club shôjo et son forum) et de Babouche (plusieurs Babouches même) je suis donc partie explorer un univers qui flore bon l'oestrogène.

 

Cela fait 4 petits mois d'amour et ... Difficile de se passer de seinen. Malgré ma bonne volonté, les visites en librairie se terminent souvent par un seinen ou deux. Mais ces derniers temps j'ai été une bonne élève. Ma wish-liste shôjo est passé de 0 à plusieurs tomes, et quelques bonnes et moins bonnes lectures ont suivi.

 

Comme dit le proverbe : "doucement, mais sûrement" !

 

 

Alors, verdict ?

 

J'ai tenté le shôjo ultra classique des amourettes lycéenne (et le shôjo harem) avec Five et là c'est sûr, ce manga là très peu pour moi ! J'ai même pas trouvé ça drôle, comme c'était le cas par exemple de Palais de Park So Hee (sunjung manhwa à la trame classique mais traité avec beaucoup d'humour). J'ai d'abord cru qu'il s'agissait là d'un très mauvais manga du genre, mais, à en lire d'autres critiques plutôt positives, j'en déduit que c'est juste moi qui aime pas. Voilà ! Et là, je n'ai fait que confirmer mes à priori négatifs.

 

Mais il ne faut jamais s'arrêter sur un échec ! Je continue à explorer.

 

Grâce à des conseils avisés et le hasard des offres d'occas j'ai acheté River's Edge de Kyoko Okazaki. Bien que celui-ci soit classé comme seinen par l'éditeur français, il s'ajit à l'origine d'un josei (manga pour femme). Loin des stéréotypes, des amourettes et des cliché à l'eau de rose, River's Edge dépeint des ados tourmentés. Ici l'accent est mis sur leur mal de vivre et sur la perversité d'une société qui les oppresse. Les personnages sont réalistes et intéressant. Alors que le dessin me rebutait un peu, j'ai finalement été ravie de découvrir une autre facette du manga pour femme, plus sérieux, plus mûr et proche du genre de seinen que j'aime lire. D'ailleurs, qu'il s'agisse d'un josei ou d'un seinen ce titre plaira autant aux hommes qu'au femmes, bien moins aux jeunes filles en mal d'amour.

 

Objectif 1 et 2 atteint ! Ce one-shot montre bien que le manga pour femme ce n'est pas que des histoires édulcorées et ça me plaît.

 

J'ai continué à n'aventurer dans le josei avec un album très différent, je dirais même à l'extrême opposé de River's Edge : Romance d'outre-tombe de Natsumi Sumeragi. Une relecture. C'est un des premier josei que j'ai lu, il y a quelques années. A l'époque il m'avais laissé indifférente. Retombée dessus par hasard, je me suis dit que c'était l'occasion de m'y replonger avec un regard nouveau. 

 

Objectif 3 atteint ! Parce que ici, côté romance on est bien servi. Et j'ai aimé ça !

 

Ai-je attrapé le virus shôjo ?!

 

Les symptômes ne sont pas encore là, ma wish liste compte toujours une majorité de seinen, quelques josei et peu de shôjo. Mais on peut voir qu'une certaine contamination c'est opéré. Je n'ai plus les mêmes à priori. Et si on me parle shôjo je ne m'enfuis plus à toute jambes. Il y a un certain genre de shôjo auquel je n'adhère pas vraiment : les romances trop stéréotypée qui traînent en longueur, les shôjo harem qui se ressemblent beaucoup les uns les autres...

 

Eh ! Mais t'avais pas dit que t'en avais lu que trois ou quatre ?!

 

Oui, c'est vrai, j'en ai lu très peu (maintenant ça fait plus que 4 ^^). Mais ce que je ne vous ai pas dit c'est que, avant de me mettre à lire des manga, j'ai regardé énormément d'animes, parmi lesquels nombreux était destiné à un public féminin, dans des styles très divers allant du magical girl au school life, des histoires d'amour mignonnettes aux relations incestueuses, du gentil shonen-aï aux hard yaoi... Bref j'ai tout testé (ou presque). 

 

Si je connaissais donc déjà les thématiques du shôjo, ce que je veux découvrir, c'est la version écrite : la narrative et le graphisme du shôjo, différents de ceux du shonen ou du seinen.

 

La suite des aventures de Dora au pays du shôjo ? Pour la semaine shôjo, j'ai décidé de concocter dans les jours qui viennent un petit panier de manga spécial shôjo.

 

Non mais ça va pas du tout ça ! Le thème c'est "les caractéristique d'un bon shôjo"!!

 

Ben... à cette question j'y répondrais l'année prochaine, peut-être...

 

Et vous, lisez-vous des shôjo ?

Que les shôjoadict n'hésitent pas à me laisser des bons conseils pour mes futures lectures oestrogénique.

 

 


 

La semaine Shôjo chez les copains :

 

Yaoi Cast => Qu'est-ce qu'un bon yaoi ?

 

Le Chapelier Fou => La semaine du Shôjo chez le Chapelier Fou

 

La médiathèque d'ivan isaak => La semaine du shôjo

 

Club Shojo => Les caractéristiques d'un bon shôjo

 

 

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