La voici enfin, la première chronique drama de Ma petite Médiathèque. Au moment de créer le blog, j'avais l'intention de parler anime, manga et drama... puis, j'ai arrêté d'en regarder. Faute de temps, de titre intéressant, des deux... Bref, j'ai pas regardé un drama depuis une éternité. Puis un matin, par hasard je suis tombé sur une vidéo qui m'a amusé. J'ai cherché ce que ça pouvait bien être et tadan ! Je suis tombé sur ce drama japonais pas mal du tout.
Synopsis :
Dans la bonlieu de Tokyo, dans la ville (fictive) de Mahoro Tada a une entreprise de benriya, homme à tout faire. Avec lui vit Gyôten, un jeunne homme nonchalant qui squatte chez lui et l'aide dans son travail. Les deux benriya acceptent n'importe quel travail, ou presque, se retrouvant souvent mêle aux histoires de famille de leurs clients, tous plus étranges les uns que les autres.
Mon Avis :
Le thème n'est pas particulièrement original, le concept de l'homme à tout faire est assez exploité, et pour cause, il permet de mettre les personnages principaux dans des situations diverses et varié tout en lui faisant rencontrer un grand nombre de personnages secondaires. Dans sa trame principale, Mahoro ekimae Bangaichi n'a rien inventé. Nos deux héros se voient proposer des petits boulot des plus anodins aux plus extravagants, se retrouvent mêle bien malgré eux aux vie intimes de leurs clients et, bien sûr, ils leur viennent en aide, car il sont fauché mais ont grand coeur.
Est-ce alors par l'intérêt des anecdotes proposé à chaque épisode que ce drama se distingue ? Non, pas vraiment. Ce qui en fait un drama original et intéressant à mes yeux réside en 2 points :
1- le jeu des acteurs vrai et réaliste.
Souvent je reproche aux drama japonais de trop en faire. Les acteurs se comportent comme les personnages d'anime et manga. Si les cris à tout va, les expressions délirantes passent très bien dans une version dessiné, sur des vrais acteurs en chère et en os, c'est juste ridicule. Même pas drôle.
Ici les acteurs jouent très bien et de façon réaliste. On y crois, on pourrais bien les croiser au coin de la rue. Il y a certes quelques personnages secondaires particulièrement loufoques, mais ils viennent se poser sur un décor réaliste et apportent une touche d'humour et renforcent ambiance décalé de l'ensemble.
2- l'ambiance glauque et décalé des bas fonds
Les héros sont des anti-héros : fauché, sans logements, sans vie sentimentale, sans rêves, sans rien. Se contentant de vivre au jour le jour des petits boulot qu'on veut bien leur confier, prêt à tout pour quelques billets ou un simple repas. Si Tada est gentil, droit et honnête, Gyôten est un vrais flemmard, toujours à traîner en pyjama, à en faire le moins possible et semer la zizanie juste pour le plaisir, ou plus exactement pour le plaisir de faire tourner Tada en bourrique. Quoi que, finalement lui aussi n'a pas un mauvais fond.
En dehors des deux héros, somme toute assez ordinaires, les histoires dans lesquelles il nous entraînent n'ont là encore rien de bien héroïque, on y côtoies les couches les plus populaires de la ville, il y est question de prostitution, de AV (vidéo pour adultes), de yakuza, de clodo, d'alcooliques... Et tout se beau monde côtoie de gens plus ordinaires, dans un joyeux capharnaüm qui ressemble à leur bureau ou tout est intassé péle-mèle.
Mais toute cette laideur sociale, car il faut le dire, c'est pas toujours joli, n'est jamais traité avec lourdeur. Bien au contraire, il y a beaucoup d'humour et d'espoir.
L'oppening, qui n'est pas vraiment à mon goût, colle parfaitement à la série avec ses deux personnages à contre-courant :
Malheureusement la bande son a été coupé pour cause de droit d'auteur.
Bref un drama vraiment pas comme les autres, en tout cas pas comme ceux que j'ai vu jusqu'à présent. Et si c'est pas l'oeuvre du siècle, c'est quand-même un bonne petite série.
Fiche technique :
Titre VO : まほろ駅前番外地
Réalisateur : One Hitoshi
2013
Durée : 12 épisodes de 29 minutes
Dans les rôles principaux :
Toda : Eita
Gyôten : Matsuda Ryuhei
Avant d'être un drama, Mahoro ekimae Bangaichi est un film, sorti en 2011. Mais comme j'aime faire les choses à l'envers, je ne l'ai pas encore vu ^_^