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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 10:08

20-30-40.jpg

      20 : 30 : 40  est un film taïwanais réalisé par Sylvie Chang en 2004.

Nominé au lion d'or de Berlin.

 

 

Synopsis :

 

On suit en parallèle la vie de 3 femmes à trois périodes différentes de la vie :


20 30 40 - Xiao JieXiao Jie a 20 ans et vient d'arriver en ville avec le rêve de devenir chanteuse. Elle veut échapper ainsi au destin qui l'attend dans sa compagne. Elle va rencontrer une jeune chanteuse avec qui elle emménage et découvrir la vie dans la ville. Fraîche, pétillante et innocente, elle est troublé par l'intimité qui s'installe entre elle et son amie.

 


20-30-40-Xiag-Xiang.jpgXiang Xiang a 30 ans, elle est hôtesse de l'air. Tout comme sa vie professionnelle, sa vie sentimentale est décousue. Tiraillé entre deux hommes, l'un marié, l'autre trop jeune, elle n'est pas comblée. Insatisfaite de sa vie elle vaut que ça change.

 


20-30-40--Lily.jpgLily a 40 ans, elle est fleuriste. C'est en livrant des fleures qu'elle découvre la double vie de son mari. Elle demande le divorce et doit recommencer une nouvelle vie, rencontrer de nouveaux hommes, ne pas se laisser abattre.

 

 

 

 

Mon avis :

 

Je trouvais l'idée intéressante, mais j'étais un peu retissâtes. Les histoires de femmes, d'amour et pire, de femmes qui courent après l'amour, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. C'est donc avec quelques appréhensions que j'ai commencé le film. Très vite mes à priori négatif sont tombé tant le travail de Sylvie Chang est juste et subtil, l'esthétique soignée, le jeu des actrice excellent.

 

Certes, il s'agit de femmes, et comme toujours, quand on parle des femmes, on parle d'amour et de leur relation aux hommes. Mais le sujet et ici traité avec originalité puisque on suit de front trois personnages à trois périodes charnière de leur vie de femme. 

 

Le point fort de se film, plus encore que son scénario se trouve dans l'ambiance. Bien que tout ne soit pas rose pour nos trois femme, leur vie est abordé avec beaucoup d'humour, les actrices sont excellentes et la photographie très belle. La bande sonore mérite aussi qu'on s'y attarde, les chansons sont interprété par les 3 actrices vedette.

 

Bref, un film qui m'a enchanté. Une réalisatrice dont je retiendrais le nom (enfin... je vais essayer).

 

 

Fiche technique :

 

Réalisatrice : Sylvia Chang [Filmographie de Sylvia Chang (allociné)]

Scénario : Sylvia Chang, Cat Kwan, Angelica Lee et Rene Liu

Directeur de la photographie : Chien Hsiang

Compositeur : Kay Huang

 

Acteurs :

Xiao Jie : Angelica Lee

Xiang Xiang : Rene Liu

Lily : Sylvia Chang

Tong Yi : Kate Yeung

Jeff Zhang : Tony Leung Ka Fai (et mon coeur bat...)

Shi ge : Anthony Wang Chau-Sang

 

 

 

 

 

Ah ! j'oubliais, le film est disponible en DVD et je vous en ai dégotté un pas cher => link

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 10:57

The tempest

 

 

 

The Tempest

 

Réalisé par Jlie Taymor

 

adapté de la pièce éponyme de Shakespeare (1611)

 

USA - 2010

 

Disponible en DVD et Blu-ray

 

 

 

 

 

Synopsis :

 

Sur une île déserte vit Prospera avec sa fille Miranda et leur esclave Caliban. Prospera, duchesse de Milan a été condamné à l'exil, trahie par son frère Antonio qui usurpe le pouvoir et fait alliance avec le rois de Naple, Alonso, ennemi juré de Prospera. Celle-ci, puissante magicienne, attend le moment où elle pourra se venger. Le jour ou le rois de Naple et son frère se trouvent à bord d'un bateau au large de l'île, Prospera, aidée d'Ariel va mettre son plan de vengeance à execution.

 

 

Bande Annonce :

 

 

 

Mon avis :

 

Une ambiance assez étrange se dégage de ce film où effets spéciaux, musique électro et costumes extravagants se mélanges au texte de Shakespeare. Étrange certes, mais pas désagréable. Les acteurs sont très bon, surtout les deux napolitains (Stefano et Trinculo) naufragé sur l'île. Il apportent une touche d'humour particulièrement hilarante et so british.

 

the-tempest-les-napolitains.jpg 

 

Dans la pièce de Shekespieare, le personnages principal est un homme, Prospero. Ici, il devient Prospera et c'est pour notre plus grand plaisir puisque Helen Mirren est superbe. Ariel, l'esprit aux ordres de Prospera, n'est pas en reste. Toujours accompagné d'effets spéciaux et d'étranges musiques, il est un régal pour les yeux et les oreilles.

 

the tempest prospera et ariel

 

Le film possède peut-êtres quelques lourdeurs, et les puriste n'apprécieront peut-être pas de voir Shakespeare ainsi adapté. Moi, n'ayant jamais lu Shakespeare dans texte, j'ai trouvé ce film plutôt agréables, avec des scènes très drôles, d'autres un peu trop dramatiques et quelques longueures. Cependant, la photographie est très belle, un vraie plaisir pour les yeux.

 

the-tempest-frere.jpg

 

 

Casting :

 

Prospera : Helen Mirren

Miranda : Felicity Jones

Ferdinand (fil du rois de Naples) : Reeve Carney

Stefano : Alfred Molina

Trinculo : Russel Brand

Caliban : Djimon Hounsou

Antonio : Chris Cooper

Alonso : David Strathairn

Sebastian (frère du roi) : Alan Cumming

Ariel : Ben Whishaw

 

The-tempest-final.jpg

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 12:03

Antonio-das-Mortes_Glauber-Rocha.jpg

 

 

Titre original : O Dragão da maldade contra o Santo Gerreiro


Film de  Glauber Rocha, 1969

Prix de la mise en scène au Festival de Canne de 1969

 

 

Synopsis :


Dans le Sertão, région aride du sud-est brésilien, Coirana,  un agitateur de foule qui se réclame du mouvement des cangaceiros, inquiète un propriétaire terrien aveugle qui fait venir Antonio das Mortes, un ancian toueur à gages, pour le touer. S'ensuit un buel entre les deux hommes et Antonio das mortes tue Coirana. Après la mort de celui-ci, Antonio das mortes comprends la justesse de son combat et part en guerre contre son ancien employeur qui entre temps à engagé d'autres tueurs pour se débarrasser de lui.

 

 

Mon avis :


Le film n'est pas du tout réaliste, les scènes de combat absurdes alternent avec les postures théâtrales. Le film ne semble pas vraiment suivre une suite logique, ni chronologique d'ailleurs. La musique est principalement composé par des chants traditionnels du nordeste brésilien aux voix stridentes et franchement désagréables à entendre. J'avoue que je me suis vraiment forcée en arriver à bout.

 

En revanche, je trouve que la recherche esthétique de la photographie est très intéressante. Si le décor n'est pas très beau (cela tient du fait que la région ne le soit pas : cailloux et poussière et... cailloux et poussière) certaines scènes bien qu'elle nous laissent un peu surpris par leur manque de réalisme et les poses statiques des acteurs, offrent de très belle photographies. Le jeu d'acteur, fait penser plus au théâtre qu'au cinéma.

 

antonio-das-mortes.jpg

 

 

Extrait :

 

 

 

 

 

Le Réalisateur :

 

 

Glaber-Rocha.jpgGlauber Rocha (1938-1981) est un homme de cinéma aux multiples casquettes : réalisateur, producteur, scénariste, mais aussi acteur, monteur et compositeur. Il a également travaillé comme journaliste pour la critique cinéma.

 

Son travail en tant que cinéaste s'inscrit dans le mouvement du "cinéma novo". Ce mouvement cinématographique brésilien est inspiré par le néo-réalisme italien et le cinéma "nouvelle vague" français. Il est contemporain de la "nouvelle vague" portugaise également appelée "cinema novo". Le mouvement né suite à la faillite de plusieurs entreprises de cinéma dans les années 50.

 

 

Mais, au fait, un cangaceiro, c'est quoi ?

 

Le Cangaço est le non donné à une forme particulière de banditisme du nordeste brésilien, qui sévit du milieu du XIX au début du XX siècle. Le Sertão, cette région brésilienne, est très aride et difficile à cultiver. Les disparité sociales y sont très marqué et la pauvreté est rude. Beaucoup de femme et d'hommes pauvres se révoltent contre les propriétaires terrien pour rejoindre le cangaço et devenir cangaceiros, bandit nomades au style reconnaissable : vêtements et gants en cuir décoré avec ruban coloré et pieces métalliques.

 

Afin de combattre les cangaceiros, l'état paye des bandes armées qui les pourchassent : les volantes. Ces bandes sont composé de 20 à 60 hommes armées.

 

Le plus célèbre des Cangaceiros est sans nul conteste Lampião, devenu un héros populaire. Né en 1897, il est tué par la police en 1938.

Lampiao.jpg

Lampião

 

Sources : wikipédia

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 19:21

Lassée par les navet américain, j'ai voulu voir ce qui se faisait ailleurs dans la même catégorie. C'est ainsi que nous avons choisit Dragon Squad, film d'action hong-kongais réalisé par Daniel Lee.

 

dragon-squad.jpg

 

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on a bien rit tant le scénario et truffé de ces petites incohérences et détail ridicules qui viennent donner une saveur bien particulière à ce genre de films.

 

Quand on a l'habitude des film de kung fu (un de mes péché mignon) on n' pas peur des scénes ridicules. Sauf que, en général elle sont pleinement assumée en tant que ridicules. Ici c'est très sérieux. Ce qui rend le film encore plus drôle.

 

Quand les personnages apparaissent on assiste à de sorte de flash back nous les présentant, on croirait revoir Sailor Moon et ses petites copines se changer (pendant trois plombes) avant de ce décider enfin à attaquer le méchant. Comme dans tous les film d'action, les gentils sont sensé être super fort, tireurs hors paire, mais arrivent à manquer une cible presque immobile à 3 mètres d'eux. Avec un tireur d'élite qui les canardes du haut d'un immeuble, il prennent le temps de se faire des petits coucou. Ou encore, le chef de la police enguele tant qu'il peut son équipe de choc car ils n'ont pas réussi à protéger le prisonnier ; chose étrange, personne ne pense à lui rappeler qu'il leur à fait suivre une voiture leurre et non pas la camionnette où se situait le dit prisonnier. Ils ont beau être super doués dans leur spécialité, ils vont avoir du mal à protéger un prisonnier qu'on ne leur confie pas ! Voilà le genre de détail qui de toute évidence ne choquent ni le scénariste ni le réalisateur (il me semble que le réalisateur a participé à l'écriture du scénario, c'est sans doute pour ça). Moi, ça me fait mourir de rire. Franchement, quand les héros se prennent une balle, on est presque content, ils ne l'ont pas volé ces andouilles.

 

Mais tout de même, malgré toutes les gaffes et stupidités du scénario, on ne tombe pas aussi bas que  Unités d'élit. Les scènes de baston ne sont pas trop mal. C'est l'aventage des film d'action asiatique, quelques passes de kung fu et tout de suite ça en jete mieux que les grosses brutes américaines (enfin, y a des brutes américaines qui offrent aussi quelques belle bagarres).

A noter la présence de Sammo Hung. Si vous êtes fan de film de kung fu son nom ne doit pas vous être inconnu. Sauf si comme moi, vous n'avez pas la mémoire des noms, alors je vous met une photo:

 

sammo-hung.jpg

 

Et maintenant, ça vous dit quelque chose ? Moi je l'aime beaucoup, il a l'art de faire des combat avec les objet les plus improbables. ici c'est une bouilloire qui y passe :)

 

Avec tout ça, j'en oublie de vous donner le synopsis. Je vais me contenter de vous mettre la bande annonce :

 

 

 

black maskFort de ce film merdique haut en couleurs, je suis allée faire un tour sur le web et voilà que je tombe sur un autre film de Daniel Lee, dispo sur Youtube, avec rien moins que Jet Li. Alors bon, s'il y a Jet Li, je ne peux que regarder. Il s'agit de Black Mask, une histoire avec des super-hommes crée par l'armé. Fallait pas s'attendre à des merveille avec ce réalisateur. Mais là ! L'un des commentaires sur youtube disait "le pire film de Jet Li", j'ai bien peur qu'il ne soit pas loin de la réalité. Daniel Lee réussi à nous livrer un film aussi nul du point de vu de la scénographie et de celui de la chorégraphie des combat. Dans ce film, tout est sans intérêt. C'est grotesque mais le réalisateur se prend encore très au sérieux.Ou alors faut le prendre au deuxième degré, auquel cas, c'est pas assez drôle.

 

Décidément avec ce réalisateur, j'ai pas fait bonne pioche.

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 11:50

Le soir, une fois les enfants couché, nous aimons regarder ses films d'actions américain qui vous vident la tête tout en vous en mettant plein les yeux. En octobre dernier sortait en DVD Unités d'élite avec De Niro. Du De Niro, je dis jamais non !

 

unites-d-elite.jpg

 

Nous voilà donc près à se vider la tête et profiter d'un bon film d'action. Nous étions près à tout mais pas à une merde pareille. Veuillez excuser mon vocabulaire outrancier, mais il s'accorde bien avec les dialogue de ce merveille film qui se compose à 80% de "couille", "cul" et autres parties anatomiques du genre.

 

Mais avant de parler des dialogues, presentons un peu le film.

 

Synopsis :

Malo et ses 2 potes d'enfances réussissent, grâce à un piston à devenir policier après avoir échappé de justesse à la prison. comme quoi, on accepte de tout dans la police américaine...

Le père de Malo était policier, mais il est mort assassiné. Le jour ou Malo et ses amis fêtent leur entrée dans la police, Malo est approché par le capitaine Vic Sarcone, ancien partenaire de son père qui lui propose d'entrer dans son unité et de le prendre sous son aile. Malo, ravi accepte et le voici embarqué dans la section des flic les plus pourris de toute la ville. Ce qui ne semble lui poser aucun problème de conscience. Toute fois, marqué par l'assassinat de son père, auquel il a assisté enfant, il veut découvrir la vérité.

 

Le film est réalisé par Jessy Terrero (un réalisateur à ne surtout pas suivre) avec Curtis '50 cents' Jackson dans le rôle de Malo et Robert De Niro dans celui du capitaine Sarcone.

 

Curtis à une belle gueule et aurais pu ne pas être mauvais si on lui avait donné un dialogue digne de ce nom à réciter. Malheureusement pour lui, le dialoguiste aurais mieux fait de choisir un autre métier. Non seulement le scénario est très mauvais, mais le dialogues aussi plat d'une conversation entre deux ivrognes du bistro du coin après minuit en rajoute une couche. C'est affreusement vulgaire, mais cela peut passer encore, après tout on est avec des voyous, des camés, des ripoux... rien d'étonnant à ce que "couille" vienne tous les 3 mots. Mais le problème c'est qu'il ont voulu faire des scènes romantiques aussi. Là, ben, c'est à mourir de rire !

 

Le scénario est également d'une nullité accamblente. Tout le long du film on cherche à complexer un peu l'intrigue, à donner de la profondeur au personnage. Mais en vain ! Chaque scène suivante vient nous accabler et nous montrant à quel point les personnages sont naïfs et stupides. Si seulement la chose était assumé... Mais non, on veut nous faire croire que nous avons à faire à des personnages plus malins les uns que les autres. My good !!

 

Le pire film qu'il m'a été donné de voir depuis... depuis super longtemps ! Je dirais même que The story of Han Dinasty  avec ses aberrances est beaucoup plus intéressant que Unités d'élite. Faut le faire !

D'ailleurs, celui qui en a traduit le titre en français, je suis pas sûre qu'il est tout compris du film. Non parce que, je sais pas où il a vu des unités d'élite, moi je n'ai vu que des ripoux. Et un freelancer chez moi est un travailleur indépendant. C'est d'ailleurs ce que l'inspecteur de la police des police propose à Malo à la fin du film : travailler pour lui en freelance (comprendre en indépendant).

 

De Niro, mamma mia, ma che fai !!

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 12:23

capitaine-Alatriste.jpg

 

Film de cape et d'épée espagnol réalisé par Agustin Diaz Yanes en 2006.

 

Synopsis :

 

Diego Alatriste est un soldat mercenaire, vétéran de la bataille de Flandres qui vit à Madrid en travaillant comme épéiste pour le plus offrant, dans l'Espagne décadente de Philippe IV, au XVII sciècle. Entre batailles, conspiration et corruption de la cours, on suit le destin de Alatriste et son fils adoptif Inigo.

 

Mon avis :

 Film somptueux. On se croirais dans une production hollywoodienne tant le décor et la photographie est chiadé. Bien-sûr, faut aimer les film de cap et d'épé. Et pour ce qui est de la véracité des fait conté... ben mes connaissances sur l'histoire d'Espagne ne me permettent pas de me prononcer sur le sujet.

 

Tout ce que je peux dire c'est que j'en ai eu plein la vue, que l'histoire est sympa et qu'on ne s'ennuie pas. Le tout accompagné de quelques critiques sur la société qui pourrais très bien s'appliquer aujourd'hui encore : injustice, écart de richesse, privilèges, intolérance, etc. Parce que, en plus d'être beau et plein d'action, le film est loin d'être con. Il y a de nombreuses références et de clins d'oeil, ça donne envie d'en savoir plus sur cette période de l'histoire.

 

J'ai même fondu en larme. Bon ok, je pleure même devant Lilo et Stitch (si, si, je vous assure) mais là, c'était pas la petite larme genre "j'ai une poussière dans l'oeil". Non, non ! Une phrase, une toute petite phrase à la fin du film et "bouahh!!", la fountaine.

 

Quelques minutes avant de fondre en larme je me posais tout de même quelques questions sur la vraisemblance de la dernière scène de bataille. Ok, j'y connais rien en art militaire, mais tout de même, qu'un bataillon reste immobile en se laissant canonner (ça existe ce verbe?) ça me parait étrange. Sans parler de la mêlée générale où les soldats n'ont même pas d'uniforme, je me demande comment faisaient-ils pour ne pas s'entre-tuer entre membre du même camp. Mais là, je chipote. Le film vaut tout de même la peine d'être vu.

 

Donnez -moi votre avis.

 

 

Pour les plus courieux :

Très long métrage, le film dure plus de deux heures : 145 minutes pour être précis.

 

Viggo-mortensen-Alatriste.jpgDans le rôle principal on retrouve Viggo Mortensen, acteur americano-danois que l'on a déjà vu dans de nombreux film parmi lesquels je citerais La Route, A history of violence (j'adore ce film!) et Le Seigneur des Anneaux où il interprète Aragorn (rien que ça!). Très bon acteur, le rôle lui sied à merveille. Il parle très bien espagnol !

 

 

Alatriste.jpg

Alatriste (titre du film en VO) est une adaptation des Aventures du capitaine Alatriste, série de roman de Arturo Pérez-Reverte, composé de 7 livres, parus entre 1996 et 2011. Ces romans ont été traduit en français par Jean-Pierre Quijano et publié aux éditions Points.

 

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 14:11

el aura

 

Un thriller Argentin, réalisé par Fabian Bielinsky en 2005. 2h12 de film avec, dans le rôle principal Ricardo Darin.

 

 

Synonpsis :

 

Esteban Espinosa est un honnête taxidermiste épileptique qui aime imaginer des vol et braquages, étudiant chaque détails autour de lui. Un jour, il va se retrouver mêlé à une affaire digne des ses rêves les plus fous. L'occasion est trop grande pour la laisser s'échapper. Mais dans la vraie vie tout n'est pas aussi simple et il se retrouvera dans une affaire qui le dépasse.

 

Bande annonce :

 

 

 

Mon avis :

 

J'ai aimé la mise en scène, la photographie et le jeu d'acteur. Tout fait très vrai. C'est très bien tourné, très bien interprété. Je retient surtout le nom de l'acteur principal : Ricardo Darin, excellent. Les seconds rôles sont également très bon.

 

el-aura-1.jpg

 

En revanche, côté scénario je suis moins emballée. Je n'ai pas très bien compris ou l'auteur voulait en venir, si tant est qu'il veut aller quelque part avec cette histoire assez invraisemblable. L'ensemble est plutôt étrange et, arrivé le générique de fin, je suis resté là, perplexe : "Heu... ouai... et donc ?" Il me manquait quelque chose.

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 16:41

quartier-lointain.jpg

 

Le film, réalisé par Sam Garbarsky en 2010, reprend la trame du manga éponyme de Jirô Taniguchi (1998) et la transpose en France.

 

Étant une grande fan de Taniguchi, j'étais très curieuse de voir ce que donnerais une adaptation live à la sauce Roquefort. Je dis ça parce que c'est typiquement français les fromages qui puent et tout ça, rien à voir avec les origines du Réalisateur, que je connais pas, ni le lieu où se déroule l'histoire. D'ailleurs je ne sais même pas d'où est le Roquefort exactement. Mais revenons au film !

 

Le casting :

Pascal Gregory : Thomas adulte

Jonathan Zaccaï : le père

Alexendra Maria Lara : la mère

Léo Legrand : Thomas adolescent

 

L'histoire : c'est donc celle du manga, parfum français

 

Thomas, un homme d'une cinquantaine d'années, las, déprimé, il se rend à un salon de la BD. Mais en rentrant le soir, il se trompe de train et se retrouve au village de son enfance. Il décide alors de visiter la tombe de sa mère et perd conscience au cimetière. Quand il se réveille, il se retrouve dans son corps de 14 ans. Il veut alors saisir cette deuxième chance qui lui est donné pour empêcher son père de les quitter comme il l'a fait.

 

quartier-lointain-1.jpg

 

La Bande-annonce :

 

 

 

Alors, réussie comme adaptation ?

 

Et bien, j'ai beaucoup aimé ce film. Le début est un peu lent. Cette lenteur met en relief l'état dépressif du protagoniste, mais déstabilise un peu. On se demande pourquoi les acteurs parlent de cette drôle de façon, ça ne fait pas très vrai. Peut-être la déprime est un peu sur-jouée.

 

Mais une fois que Thomas se retrouve aux jours de ces 14 ans, le ton change. Il a toujours son esprit de 50 ans, qui continue de nous parler en voix off. Mais, être ainsi projeté dans son passé, va lui redonner goût à la vie. Bien que hanté par le souvenir d'un passé douloureux il se laisse porter par l'insouciance de l'adolescence tout en cherchant à comprendre pourquoi son père est parti et, s'il partira encore, cette fois-ci.

 

Le film est également très drôle. Du moins, moi j'ai bien ris. Voir le jeune Thomas s'émerveiller d'un simple déjeuner en famille et la tête de ses parents qui se demande quelle mouche a bien pu piquer leur gamin... C'est très bien joué et ça m'a beaucoup amusé.

 

Leo-Legrand.jpgLe casting n'est pas mal du tout. A part Pascal Gregory, je ne connais pas les autres acteurs mais je les trouve tous bien dans leur rôles. La maman est belle comme tout. Le père mystérieux à souhait. Et j'ai craqué pour le petit Léo Legrand, qui est mignon comme tout et nous offre une belle interprétation. Et il est mignon, ah! non, je l'ai déjà dis ça  ^-^'

 

 

 

Pour la peine je vous met un petit portrait  ^w^

 

 

Et à la fin du film, ouvrez bien les yeux ! Il se pourrait que vous aperceviez un certain Taniguchi dans le TGV ; )

 

Le film n'est cependant pas une simple adaptation du manga dans un village français, le réalisateur s'est approprié l'histoire et l'a fait sienne. Outre le pays, de nombreux détails changent comme par exemple le métier du protagoniste. Dans le film il est un auteur de BD ce qui permet une fin plus ouverte. Dans le manga, il y a un côté fantastique : ce bond dans le temps est arrivé. Alors que le film laisse le choix au spectateur : est-ce vraiment arrivé ? Le protagoniste n'aurait-il pas rêvé ? C'est ce que laisse suggérer son regard croisant celui de Taniguchi dans le TGV du retour.

 

Si le fond de l'histoire est le même : que dirions-nous si nous avions la possibilité de revenir dans le passé et parler au père qui nous a abandonné ? Pour autant, l'histoire est est différente : les détails, la chronologies, le contexte... Cette réinterprétation du manga est une réussite. Très bon film. À voir avant ou après le manga. D'ailleurs, moi, ça m'a donné envie de relire la manga que j'ai lu il y a plus d'un an déjà. 

 

    DVD édité par Wild Side Video - dispo sur Amazon 

 

 

Pour en savoir plus sur le film :

 

La bande originale du film est du groupe français Air, très connu à l'étranger. Taniguchi lui même les écoute en travaillant chez lui. Ils sont également les auteur de la BO du film Lost in Translation de Sofia Copola (super film, soit dit en passant).

 

Le scénario du film a été écris à 3 mains par Sam Garbarky lui même, Jerôme Tonnerre et Philippe Blasband.

 

Retrouvez le film sur Allociné pour encore plus d'infos : link. Vous y trouverez, entre autres, des interviews de Sam Garbarsky et Jirô Taniguchi

 

 

 

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 07:36

Oriundi.jpg

 

Oriundi est film brésilien de 2000 réalisé par Ricardo Bravo.

 

Romance fantastique, il met en scène une famille d'italo-brésiliens au bord de la rupture. Le grand-père, Giuseppe Padani, a immigré au Brésil avec sa femme Caterina pour y fonder une petite entreprise de pâtes. Caterina est morte des années. Giuseppe a 93 ans, l'entreprise a prospéré et elle est maintenant au mains du petit-fils Renato. Celui-ci veut vendre alors que son fils, qui finit à peine ses études, aimerais un jour en hériter. La fille quant à elle, elle suit des études de droit mais rêve de devenir actrice.  C'est dans ce contexte que arrive Sofia, une nièce d'une branche éloigné qui prétends faire des recherches sur les immigrants italiens et cherche a se rapprocher de la famille. Giuseppe est convaincu qu'il s'agit de Catarina, mort dans un accident d'avion encore jeune, des années plus tôt.

 

oriundi--caterina.jpg

 

Mon avis :

 

Si je me suis intéressé à ce film, ce n'est pas tant pour son intérêt artistiques. Je ne peux pas dire qu'il soit mauvais, mais il est assez quelconque. Les acteurs sont plutôt pas mal, mais l'ensemble avec ses élans mélodramatique rappelle un peu trop les telenovelas brésiliennes. J'ai néanmoins aimé le rôle du grand-père Giuseppe, surtout au début du film.

 

Ce qui m'intéressait, c'est l'histoire des Oriundi. Le mot oriundo désigne un émigrant italien vivant hors d'Italie ainsi que ces descendents. Tout le monde connait, à travers de nombreux films sur la mafia notamment, l'histoire des Italiens émigré aux États-Unis. À cette même époque, nombreux furent les Italiens qui quitèrent leur patrie pour l'Amérique du Sud. C'est plus particulièrement aux Italiens partis au Brésil que je m'intéressait.

 

C'est lors de mes recherches sur le sujet que je suis tombé sur ce film. Je dois avouer que j'ai été plutôt déçue. En dehors du côté romantico-fantastique de l'histoire, j'espérais une fresque réaliste de ce qu'avait été la vie des immigrants italiens. Il est vrai que certains immigrants italiens construisirent les premières fabriques de São Paulo et autres villes du Sud du Brésil. Mais je pense que dans la masse d'immigrés italiens, ceux qui sont parvenu à devenir de riches industriels sont plutôt rares. Et c'est justement cette catégorie là que le réalisateur utilise comme cadre de son histoire.

 

Pourquoi pas. Une riches famille avec terres, avions et somptueuses demeures c'est bien plus glamour comme cadre pour des histoire d'amour. Mais alors pourquoi intituler le film Oriundi ? Cela laisse a entendre que le film, à travers une famille va nous raconter l'histoire de tous les oriundi ou du moins la grande majorité. Heu... C'est plutôt l'inverse qui se passe. Il prend comme cadre pour son histoire le stéréotype du rêve américain, version brésilienne.

 

Le film en lui-même n'est pas désagréable, mais on n'apprends rien sur l'histoire des vrais immigrés Italiens. Ceux qui, séduit par les récit de rêves américains ont fuit la pauvreté et se sont retrouvé à travailler dans les plantations de café comme des quasi-esclaves, ceux à qui on avait promit des terres et qui se sont retrouvé à défricher un bout de forêt ou rien ne pousse...

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 11:06

Pour cette rentrée, la Maison de la Culture du Japon à Paris nous a concocté un beau programme cinéma. Les grands classique y côtoient de films récents.... et moi j'habite pas Paris T_T

 

Mais ne soyons point égoïstes ! Parmi mes lecteurs, certains pourront peut-être si rendre. Voici le programme :

 

 

 

 

De tous ces film, je n'en connais que 4.

 

  • Departure de Yôjiro Takita (2008) présenté à la 8ème page du catalogue. Je l'ai adoré, très émouvant, des personnages très attachant. je vous le conseille vivement.

 

  • Suzaku de Naomi Kawase (1997), présenté page 10. Il s'agit de son premier long métrage. Personnellement je n'ai pas aimé. On souligne l'aspect poétique du film. Moi je me suis beaucoup ennuyée, tout simplement.

 

  • Tokyo sonata de Kyoshi Kurosawa (2008), présenté page 14. Intéressant, je le conseille également.

 

  • Ange ivre de Akira Kurosawa (1948) avec Toshiro Mifune, présenté à la page 20. J'aime beaucoup ce film. j'ai vu de nombreux films de Kurosawa, celui-ci est l'un de ceux qui m'ont laissé de meilleurs souvenirs. A voir absolument.
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