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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 19:44

la-conspiration-des-miroirs.jpgLa conspiration des miroirs


Giulio Leoni

 

traduit par Nathalie Bauer

 

éditions 10-18

 

Collection Grand détectives

 

2008

 

 

 

Quatrième de couverture :

Août 1300. Dans un marais proche de Florence, un bateau de guerre est échoué sur la rive de l'Arno. À son bord, les marins semblent pétrifiés, saisis par la mort. Dans la cabine du capitaine, trois Sarrasins, à l'évidence empoisonnés. À leurs pieds, un engin mécanique en morceaux, et un parchemin indéchiffrable… En qualité de prieur de la ville, Dante est mandaté sur les lieux de cette scène étrange. Les indices s'accumulent, les pistes se multiplient, plongeant le poète dans des abîmes de perplexité. Que signifie ce motif octogonal qui revient sans cesse, tracé sur des parchemins ? Quelle est cette énigmatique machine qui semble obséder tout ce que l'Italie de la Renaissance compte de savants ? Et pourquoi le nom de l'empereur Frédéric II, dont la rumeur dit qu'il aurait été empoisonné, est-il mêlé à cette affaire ? Ce que Dante ignore, c'est qu'il vient de mettre le doigt dans un engrenage fatal, un complot impliquant les plus grandes figures du pouvoir florentin…

 

Mon avis :

 

L'intérêt de ce livre réside avant tout dans son ambiantation : Dante et la Florence du Moyen-Age. L'intrigue est, quant à elle, trop complexe, trop mystérieuse, trop métaphysique. Bref, j'y ai pas compris grand chose et elle n'a pas vraiment stimulé ma curiosité.

 

Le style a également la lourdeur de l'intrigue. C'est beau, c'est poétique mais c'est un peu trop pesant parfois. Si ce n'avait pas été Dante ou Florence, je n'aurais sans doute pas poussé la lecture jusqu'à la dernière page ! Cela ne m'a pas empéché d'apprécier quelques tournures remarcables dont Leoni fleuri son texte.

 

On aurait dit qu'ils s'étaient donné rendez-vous dans l'attente d'un dernier pèlerin. Or c'était la Mort, la plus indésirable des hôtes, qui les avait rejoint. À moins qu'elle ne les eût précédés, sa face macabre dissimulé sous le visage de l'un d'entre eux, s'apprêtant à prendre la barre de leur vies dans cette tour délabrée comme elle l'avait fait un peu plus tôt sur le navire des trépassés.

 

Fouiller dans les livres d’autrui n’équivalait-il pas à fouiller dans son âme?

 

Mon incompréhension de l'intrigue vient sans doute de mon ignorance. Je n'ai que quelques vagues souvenir datant du collége sur l'histoire de l'Italie moyenageuse. Si ce livre m'a donné envie d'en savoir plus, je regrette qu'il n'ai pas su se mettre à la porté de tous par quelques notes en bas de page ou un petit lexique.

 

 

 


Le coin des coureiux :

 

J'ai du me constituer un petit lexique pour mieux comprendre. Afin de vous éviter cette peine je partage donc le fruit de mon labeaur.

 

Prieur

Dans le roman, on découvre que Dante est prieur de la ville de Florence. Je connaissais ce mot que j'associait à la hierarchie des ordres religieux catholoques. Mais qu'est-ce que tout cela avait à voir avec Dante ? Et pourquoi "les prieurs de Florence" ? 

Et bien voilà, si le terme désigne bien une distinction dans la hiérachie réligieuse, il est aussi utilisé au Moyen Age, dans de nombreuses communes italiennas, notamment à Florence, ville où se déroule l'intrigue. On nommait prieurs les membres du gouvernement de la ville. A Florence Palazzo Vecchio, qui se trouve sur la place de la Seigneurie, était avant nomé Palazzo dei priori.

 

DSC05558.JPG Palazzo Vecchio

 

 

Barigel

Dante se fait seconder dans ses enquetes par le barigel et ses soldats. Mais qu'est-ce donc un barigel ? Je ne sais pas vous, mais moi je n'avais jamais entendu ce nom avant. Ce mot vient du latin médiéval et désigne l'officier préposé au service de police dans de nombreuses communes de l'Italie du Moyen Age. C'est le cas à Florence.

 

Gabelou

Ce mot désigne le douannier qui est charché de la collecte de la gabelle, impôt sur le sel. Aujourd'hui on l'utilise comme sinonyme de douanier.

 

Guelfes et Guibelins

Les guelfes et les guibelins sont deux faction politiques qui s'opposent dans l'italie du trezième et quatorzième sciècle. D'un côté les guelfes soutiennent le pape, de l'autre les gubellins appuyent le pouvoir du Saint-Empire romain germanique.

 

Afin de mieux comprendre, il faudrait aussi en apprendre plus sur l'emprereur Frédéric Ier (Barberousse) ou encore sur le pape Boniface, deux personnages histoiriques importants auquels il est fait plusieurs fois allusion. Fréderic Ier se retrouve même au premier plan de l'intrigue, bien que l'histoire se déroule en 1300 et que l'empereur Frederic soit mort en 1190. Mais là ça demande trop de travail et... j'ai pas envie :p

 

florencemapold1300.jpg

Florence en 1300

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